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bensaandi
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l'objectif serait de permettre aux jeunes de réagir sur l'actualité des comores.c
Catégorie :
Blog Journal intime
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25.09.2008
Dernière mise à jour :
03.02.2009

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DES OUTILS POUR BOOSTER L’INVESTISSEMENT

DES OUTILS POUR BOOSTER L’INVESTISSEMENT

Publié le 03/02/2009 à 12:00 par bensaandi
DES OUTILS POUR BOOSTER L’INVESTISSEMENT

Nul ne peut nier l’importance de l’investissement dans l’activité économique. Fort puissant générateur de revenu et d’emploi, l’investissement est le moteur de l’économie. Depuis la crise de 1929, les Etats n’ont cessé d’encourager l’investissement. Bien qu’on peut constater un recul peu considérable du taux d’investissement dans le monde entier. Ce qui explique d’une part cette actuelle crise.
Pour bien cerner ce sujet, nous allons nous intéresser du cas des Comores. Ce pays insulaire est dirigé de la manière la plus malsaine. Depuis plus de 32ans après l’indépendance, le pays recule de plus en plus et plus de la moitié de la population vit avec moins d’un dollar par jour. Une situation déplorable qui indigne toute la population. Le pays dispose d’une richesse naturelle considérable. Un immense trésor reste inexploité jusqu’à maintenant. Le foret, la mer et un paysage touristique constituent une véritable richesse pour le pays.
Puisque nous abordons qui traite l’investissement on se tiendra seulement à donner quelques repères qui peuvent aider les autorités à relancer l’économie. Notre démarche ne saurait être académique car le niveau d’études dont nous disposons, ne nous permet pas d’aborder ce sujet rigoureusement en se basant sur les principes économiques. Par contre, nous utiliseront les potentialités dont dispose le pays pour éclaircir notre raisonnement.
Il n’est pour secret à personne que le taux d’investissement du pas est presque nul, inexistant. Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, on va d’abord définir l’investissement pour enlever toute équivoque. L’investissement tel est défini dans les manuels économiques est l’ensemble de biens achetés par l’entreprise pour en produire d’autres et venant régulièrement grossir son stock en capital. Ces biens doivent être productifs et ont la particularité d’être durables.
En effet, l’investissement dont on parle ici est celui qui est susceptible de générer de revenu et d’emploi. Se basant sur cette définition, on se rend vite compte que l’investissement du pays est quasi nul. Toute fois il y a lieu de préciser qu’il existe une sorte d’investissement que l’on peu qualifier de social. C’est d’abord l’investissement étatique qui crée bien sur d’emploi mais qui ne génère pas revenu, d’au moins immédiatement : c’est l’investissement humain. L’Etat construit des écoles, donc investie dans le capital humain. Il y a aussi l’investissement communautaire qui peut générer d’externalités positives. C’est le cas par exemple du désenclavement des villages, les foyers culturels, etc.
Pour stimuler l’investissement surtout privé, l’Etat doit entreprendre certaines mesures telles que la baisse du taux d’imposition, l’accès au crédit avec un taux de remboursement moins élevé, réduire les démarches trop longues lorsqu’on veut créer une entreprise et encourager la micro finance par la création des banques.

1. la baisse du taux d’imposition
On sait qu’un impôt excessif tue l’investissement. Il va falloir imposer le juste milieu de sorte que le contribuable n’ait pas l’impression de travailler pour l’Etat. Par ce que si le contribuable se voit imputer la moitié de son bénéfice, il sera tenté à faire le passager clandestin. Ce qui aura pour conséquence la baisse des recettes fiscales et contribuera à creuser le déficit budgétaire. C’est pour ainsi dire que « trop d’impôt, tue l’impôt ».
En faite, le contribuable acceptera de payer ses impôts jusqu’à un seuil au-delà duquel il aura la perception de perdre tout son revenu. A ce moment là il aura intérêt à cacher son bénéfice pour payer moins d’impôt.
Il est donc nécessaire qu’une baisse d’impôt soit opérée pour réduire le risque d’invasion fiscale. Faudra t-il préciser que l’Etat peut aussi élargir l’assiette fiscale en introduisant certaines taxes telles que la TVA, taxe sur les ordures, taxe foncière, taxe sur le produit de la cession d’immobilisation, etc. Ainsi l’Etat élargira conséquemment les recettes fiscales.
2. L’accès au crédit.

Le crédit est sans nul doute la clé de l’investissement. Car les entreprises d’une manière générale font recours au crédit pour financer leurs projets d’investissement. Donc rendre accessible le crédit est un nécessaire pour permettre aux entrepreneurs de maintenir leur exploitation.
Pour rendre accessible le crédit il y a plusieurs critères :
- les conditions d’octroie du crédit ne doivent pas être contraignantes. C'est-à-dire qu’on nous doit pas obliger le demandeur des garanties que lui-même il n’en a pas. C’est encore le cas de sa solvabilité immédiate. Des fois les banques demandent des garanties supérieures au montant emprunté, ce qui est interdit par la loi. Car les banques auront intérêt à ce que le client ne soit pas capable d’honorer l’échéance. Comme ça elles vont réaliser la garantie.
- Le taux d’intérêt ne doit pas être élevé. On sait que l’investissement est une fonction décroissante du taux d’intérêt, c'est-à-dire qu’un taux d’intérêt élevé inhibe l’investissement et qu’un taux d’intérêt faible stimule l’investissement. Ainsi un taux de remboursement supérieur ou égal à 12% est excessif et n’encourage pas l’investissement. Les banques et les institutions financières doivent être conscientes du rôle qu’elles jouent dans l’économie. On ne peut pas imaginer aujourd’hui un monde sans les banques, il serait inconcevable de l’imaginer. On a vu que lorsque les banques et les institutions financières ont passé à coté de leur mission, le monde se trouve dans une crise la pire après celle de 1929. la banque doit remplir une mission d’intérêt général.

3. Réduire le délai de la création d’une entreprise
Un des problèmes majeurs est le délai de la création d’une entreprise. Créer une entreprise chez nous est un parcourt du combattant. Certains se sont découragés du fait de la longue haleine. Des responsabilités politiques sont coupables de tels agissements. Beaucoup de nos concitoyens dénoncent les barrières érigées par des responsables étatiques pour stopper toute initiative de créer une entreprise lorsqu’ils ne sont pas associés au projet. Une telle situation ne fait qu’enfoncer le pays davantage.
Pour pallier ce problème une Agence pour la Promotion des Investissements doit être créé. Cette agence aura comme mission de conseiller les entrepreneurs, de promouvoir la richesse nationale, d’inciter les jeunes à entreprendre, de faciliter la création d’entreprise….
Pour réduire le délai de création d’entreprise, l’agence doit s’occuper des démarches nécessaires. Et pour se faire, on doit regrouper toutes institutions les quelles sont en charge des dossiers (obligatoires pour la création d’entreprise) au sein de l’agence de sorte que les démarches soient effectuées en moins de 24 heures. C'est-à-dire réduire la durée en un jour pour la création d’une entreprise. Une telle politique encouragera les agents à entreprendre. N’oublions pas que les petites et moyennes entreprises créent beaucoup d’emplois que les grosses entreprises.

4. la création des nouvelles banques et institutions financières.

On ne peut ignorer le rôle essentiel que joue une banque dans l’économie. La banque accompagne l’activité économique. C’est elle qui crée l’argent par le biais des crédits. Plus il y a des crédits, plus la masse monétaire augmente. Cette relation n’est pas à expliquer car elle n’entre pas dans notre sujet. On précisera toutefois que le crédit octroyé aux particuliers contribue largement dans le financement des projets. Par opposition, une banque qui n’octroie pas de crédit ne joue pas son rôle de premier prêteur de l’économie.
Le monde des banques est un environnement concurrentiel. Qui fait objet des multiples procès. Chez nous malheureusement, les banques proposent un service de luxe. Seuls les plus riches ont un accès facile au crédit et des fois sans garantie.
Dans une logique de stimuler l’investissement, il va falloir que d’autres banques viennent rejoindre celles existantes. On propose l’ouverture d’une banque agricole, une banque de l’habitat et une autre banque qu’on appelle la Banque du Zakat.
La banque du zakat comme le nom l’indique est une banque qui sera constituée des prélèvements obligatoires sur le revenu selon la loi musulmane. C’est une sorte d’une banque islamique mais à la comorienne. Par proposition de l’Etat, on rendra obligatoire l’acquittement de cette obligation divine. Ce prélèvement représente 0.025% du capital placé annuellement selon notre terme. Il sera difficile au début parce que d’une part plus de la moitié de la population n’est pas bancarisée, d’autre part la manière dont ces fonds seront récoltés.
Ainsi nous proposons la collaboration des autres banques. Ces dernières vont collecter ces fonds et les verser à la dite banque. Quant à la population qui se résigne de l’intérêt, elle aura la possibilité d’ouvrir un compte à la banque du zakat. Cette banque va fonctionner selon les règles de l’islam c'est-à-dire sans intérêt. Toute fois un intérêt sur le bénéfice (généré par le crédit octroyé) sera instauré pour permettre à l’institution de se pérenniser.
Une autre chose, on doit encadrer les communes dans le sens de leurs donner un peu de pouvoir. Nul n’ignore le rôle que joue le village dans l’enseignement, l’urbanisation, etc. certaines des communes gèrent plusieurs millions chaque année. Mais le problème est que ces ressources sont utilisées sans contrôle. Ces millions pouvaient être investis dans des projets rentables générateurs d’emploi et de revenu au lieu qu’ils soient utilisés pour la construction des routes qui ne durent pas malheureusement. C’est inutile de construire des routes alors que sont qui sont censés en bénéficier meurent de faim et sont sans emploi. C’est une occasion pour chaque commune de définir certains objectifs afin de réduire le chômage des jeunes, qui désorientés s’adonnent à des activité de banditisme. La commune doit jouer un rôle d’intermédiaire de l’Etat. Elle doit contribuer dans l’enseignement général mais aussi technique. Elle doit aussi selon ses moyens aider les cultivateurs/ pécheurs à acquérir les nouvelles techniques utilisées partout en passant par la formation et l’accès aux matériels nécessaires pour sont travail. Et à encourager en fin les jeunes retourner progressivement dans l’agriculture ou la pêche. Ce faisant une sorte de prime doit être institué pour encourager ces jeunes. Ou bien la commune peut élaborer un projet qui permettra à ces jeunes de travailler. Et dans ce cas la commune est l’employeur, donc elle payera ces jeunes.
La liste est très exhaustive qu’on ne peut pas, compte tenu de notre niveau d’étude, tout énumérer. Cependant que l’impératif nous pousse à aller au-delà de nos limites en vue de trouver une solution à nos problèmes majeurs. On est conscient que le travail est loin d’être achevé mais chacun doit contribuer selon ses propres moyens afin d’actionner un mouvement vers la prospérité car il est possible. Et nous le croyons dur comme fer. Il suffit qu’on accorde une importance à notre pays. Que l’on sache qu’aucun prophète étranger ne viendra jamais travailler pour notre pays. C’est à nous le pays, c’est à nous de le sauver.
En fin on appelle surtout nos responsables à ouvrir un peu les oreilles et d’entendre le cri de la population en souffrance. Les moyens sont là, il ne manque que la volonté. Sachons que même les pays les plus riches ont eu à un moment de leur vie des problèmes, mais lorsqu’on est conscient du danger qu’on court on ne manque des moyens pour s’en sortir.