LE PERE NOEL VOUS REVEILLE
Alors que le monde est secoué par la crise économique la pire après celle de 1929, les Comores sont secoués par une crise politique intérieure. A l’image des politiques le pays est enfermé dans un discours infortuné. Le manque de cohésion et d’attente contribue au ralentissement du pays. Certains qui opposent même les idées innovatrices n’ont rien à proposer en échange. Toujours et encore des discours, ils oublient le cri de détresse du comorien qui peine à manger ne serait ce qu’une seule fois la journée. Ces mêmes politiques étaient au pouvoir pendant un lustre et nos problèmes n’ont cessé de s’accroître. Quand il était question de résoudre un seul problème ils ne sont pas parvenus. On se demande comment parviendront ils à donner des solutions à ce pays qui est malade partout. Ils se sont focalisés sur des questions inutiles. Ils ne parlent jamais de la baisse considérable du pouvoir d’achat, ils ne parlent non plus de la hausse du chômage et ne parlerons surtout pas de la crise économique qui a frappé de plein fouet les économies les plus rudes. Le pays a toujours était en crise mais ce qu’on connaît présentement est inquiétant. Pourquoi ces messiers ne donnent pas leurs propositions de sortie de crise, surtout la crise alimentaire avant l’économique. On se demande s’ils sont capables de donner des solutions. La force de ces dits politiques n’est fondée que sur la faiblesse d’esprit de ceux qui les écoutent. J’ai l’impression comme s’ils sont en déphasage avec le monde réel. Ils vivent le 17e siècle dans lequel, on peut se contenter d’un bout de pain pour dire que les choses marchent. Le pays n’a fait aucune avance dans aucune des domaines. Un recule extraordinaire frappe les îles depuis 1978. Ceux qui voient un avancement, ne parlent que de leur bat ventre qui ne cesse de se développer au détriment des milliers d’âmes comoriennes.
Le pays a connu plusieurs prophètes, mais aucun n’a pu réussir sa mission. Des notables jusqu’aux jeunes, ils se sont succédés au pouvoir sans que rien ne change. Au contraire la situation s’empire. Aujourd’hui la situation est arrivée à son paroxysme. On ne sait pas à quel saint se vouer. Le bout de la révolte populaire n’est pas loin.
Le père noël vous parle, vous les gouvernants. La population ne demande qu’une seule chose vivre dans la dignité. Elle veut subvenir à ses besoins les plus élémentaires à savoir se loger, se nourrir et se soigner. Elle demande du travail générateur du revenu. Le peuple comorien est laborieux, le passé nous enseigne.
Il est temps qu’un programme d’industrialisation soit mis en place. On doit d’abord industrialiser l’agriculture, notre seule ressource. Cette phase d’industrialisation va permettre la création des milliers d’emploi. Il n’y a aucune alternative possible. Le pays a beaucoup d’argents. Des millions des billets circulent chaque jour. La preuve en est que la part des importations est très importante. Je lance un appel à tous les hommes riches de participer à la relance de cette nouvelle tendance. L’Etat ne peut pas tout faire, et d’ailleurs il ne dispose des moyens lui permettant d’intervenir dans ce secteur. Son rôle serait d’encadrer les nouveaux intervenants en créant un environnement juridique le quel garantira la sécurité de ces élus intervenants. L’entreprise est la clé de voûte du développement. Les milliards jetés dans une consommation ostentatoire pendant le grand mariage pouvait servir à mon avis à relancer les industries du pays. On dispose d’une espace verte plus riche et vierge. En passant par l’agriculture jusqu’au tourisme, un programme doit être élaboré d’investissement. On est que dans la phase de budgétisation. Il faut tout d’abord déterminer les ressources à allouer aux programmes d’investissement avant de rechercher le financement. En outre c’est d’essayer de répondre la question suivante. Combien vaut la réalisation d’un tel projet ?
Cependant qu’une telle étude doit être menée par une personne morale ou physique qui officie dans le secteur privé. Cela nécessite un appel d’offre. Je souligne sur cet aspect par ce qu’on constate que les marchés s’octroient par militantisme.
En plus, je voudrais rappeler qu’aucun pays au monde n’est construit sans l’apport du peuple. C'est-à-dire que le peuple doit participer à hauteur de 70% dans la création de nouvel Etat.
Ce n’est pas de l’optimisme de croire au développement, c’est plutôt du réalisme. Contrairement à d’autres qui pensent que les Comores ne seront jamais développés, moi je vous assure que ce dernier n’est pas loin. Il surgira dans notre pays, et effacera les larmes de ces milliers d’hommes.
On doit tout d’abord comprendre qu’il n’existe pas une architecture propre au développement. Seul le travail paye. On doit se mettre au travail. Et comme je le disais tantôt, l’époque de l’Etat maître est révolue. Le peuple est le seul maître de son destin. On doit libéraliser tous les secteurs économiques du pays. Aucune barrière ne doit pas être érigé dans un tel ou autre secteur. D’aucuns me diront qu’il ne sera pas facile à éteindre ces objectifs. Je suis d’accord avec eux car sans la volonté des acteurs économiques qui sont l’Etat, l’entreprise et le ménage aucune réalisation n’est possible. Dale Carnegie disait dans l’un de ses ouvrages que : le remède souverain pour retrouver l’enthousiasme, si nous l’avons perdu, est de nous redresser joyeusement, de parler et d’agir comme si l’enthousiasme était revenu.
En outre, on doit se relever avec courage et faire de cette réalisation une impérative et non une chimère. Car le courage est une sensation merveilleuse et aucune pilule ne nous le donnera jamais. Je me rappelle avoir lu une histoire d’un roi qui voulait envahir l’Angleterre. Lorsqu’il découvre la peur aux yeux de ses soldats, il brûla tous les embarquements et les vivres et se retira avec ses troupes pour attendre l’ennemi. Ses trompes comprirent qu’il s’agit de gagner ou mourir. Ils se battaient pour survivre, il n’était pas question de gagner ou de perdre. Ils gagnèrent la guerre et l’Ecosse devint maître de l’Angleterre.
C’est pour dire que si on fait de cette réalisation une question de vie ou de mort, on se sentira obliger d’y parvenir. J’ai confiance quand au peuple laborieux des Comores, il suffit de le mettre à l’épreuve pour voir dans quel bois il se chauffe.
Ma modeste contribution est loin d’être la meilleure. En lieu et place de faire les procès de quiconque je préfère donner mon opinion en vue de solutionner notre plaie.
Je m’arrête en disant que le cri du peuple est une arme sans feu qui aura certainement d’effets tôt ou tard.
Vive l’unité des comoriens, vive le libéralisme.
Bensaandi à Dakar
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