Publié le 29/12/2008 à 12:00 par bensaandi
La recherche et le développement (R&D)
La recherche et le développement sont des activités nécessaires à l'amélioration de la productivité, des rendements, du degré de résistance des bananes face aux maladies et aux ravageurs ainsi qu'à la réduction de la dépendance vis-à-vis des fongicides et des pesticides. Celles-ci pourraient avoir un impact bénéfique sur les petits planteurs et les consommateurs, par l'amélioration de la santé des travailleurs du secteur et la réduction des impacts de la culture de la banane sur l'environnement.
Plusieurs initiatives ont été lancées dans ce domaine comme le "Banana Improvement Project" initié en 1993 par le Fonds commun sur les produits de base, le Groupe intergouvernemental de la F.A.O. sur les bananes et la Banque mondiale, avec pour objectif d'apporter une contribution significative à l'amélioration de la productivité de la banane, en utilisant des variétés au rendement plus importants, résistantes à certaines maladies et en recherchant des solutions qui pourraient permettre d'abaisser les coûts de production et en particulier celui induit par l'utilisation de pesticides.
A ce jour, le chef de file de la recherche internationale et du développement dans le secteur de la banane est l'INIBAP (Réseau international pour l'amélioration de la banane et de la banane plantain). Ce programme de l'International Plant Genetic Resources Institute est un centre de recherche dont les activités sont principalement orientées vers les cultures d'avenir. L'INIBAP est une organisation internationale qui a été mise en place en 1985 avec pour mission d'accroître de manière durable la productivité de l'activité bananière et du plantain cultivés sur de petites plantations à des fins d'utilisation locale, national ou d'exportation. Utilisant un réseau comme modus operandi, l'INIBAP possède un petit siège social à Montpellier, en France et des bureaux régionaux dans quatre zones de production majeures à travers le monde. L'INIBAP coordonne le consortium global créé en juillet 2001 dans le but de parvenir au séquençage du génome de la banane dans un délai de cinq ans.
Pour de plus amples informations sur le thème des biotechnologies dans le domaine de la banane, consulter les sites internet suivants :
- Document de la FAO CCP: BA/TF 01/6 : biotechnologie et production de bananes,
- Banana Link, Better bananas with biotechnology? by James Brown,
- Banana improvement through biotechnology-ensuring food security in the 21st century, by R. Haicour, et al. (résumé),
- Perspectives on the application of biotechnology to assist the genetic enhancement of plantain and banana (Musaspp.) by Crouch, J. et al.
Pour des informations supplémentaires sur la recherche et le développement dans ce domaine, se reporter aux liens suivants :
- Réseau international pour l'amélioration de la banane et de la banane plantain (INIBAP)
- Promusa
- Future Harvest
- Barnesa, Banana Research Network for Eastern & Southern Africa
- Centre International pour la Recherche Agronomique et le Developpement, CIRAD, Programme bananiers plantains et ananas
- Consultative Group on International Agricultural Research (CGIAR)
- International Plant Genetic Resources Institute
- CAB International
- International Society of Horticultural Science (International Conference on Banana and Plantain for Africa)
- International Institute for Tropical Agriculture
- Honduran Agricultural Research Foundation
- Association for the Improvement in Production and Utilization of Banana
La manutention post-récolte, le transport et la maturation
Les avancées technologiques ont permis l'expansion du commerce international de la banane. Un des développements majeurs en ce qui concerne les techniques de manutention a été l'emballage des bananes dans des boîtes en carton. A ce jour, les bananes destinées à l'exportation sont principalement de la variété Cavendish. Jusqu'aux années 1960, la principale variété était la Gross Michel, mais elle a été remplacée par la Cavendish, plus résistante à la maladie de Panama (bien que plus fragile lors des phases de manipulation). C'est à cette période que les bananes ont commencé à être emballées dans des boîtes en carton. La mécanisation, dans les lieux de chargement et de déchargement, telle que l'utilisation de grues dans les ports et le recours à des chariots élévateurs ou même des robots (voir Robotics on line) sont également des avancées majeures au niveau du transport de fruits aussi délicats que les bananes.
Les innovations technologiques en terme de réfrigération sont très importantes pour le développement du transport des bananes par bateau réfrigéré car elles permettent aux fruits d'arriver plus rapidement, et dans de meilleures conditions, sur les lieux de consommation. Les nouvelles technologies concernant le contrôle du transport des denrées périssables permettent d'améliorer la chaîne du froid et le suivi du processus par le biais de systèmes informatisés. Quand elles sont transportées par mer, les bananes sont "mises en sommeil" par réduction du niveau d'oxygène contenu dans la zone de stockage, afin d'améliorer leur durée de vie durant le transport. Quelques-unes des technologies employées sont : la gestion de l'atmosphère, le contrôle de l'humidité, la surveillance d'accès à distance, l'amélioration de la circulation de l'air, l'emploi de meilleurs matériaux d'isolation et de commandes internes de surveillance.
Pour de plus amples informations en ce qui concerne la technologie de maturation de la banane, consulter le document suivant : Banana Ri
Publié le 29/12/2008 à 12:00 par bensaandi
1. INTRODUCTION
Le commerce international de l’eau en bouteille a augmenté au cours des dernières années, tant en quantité qu’en diversité. Du fait de l’augmentation de la capacité de transport, il est désormais possible de distribuer l’eau en bouteille non seulement par voie maritime, ferroviaire et routière mais aussi par voie aérienne, ce dernier mode de transport étant principalement réservé à des situations d’urgence, du fait de son coût plus élevé. Ces moyens de transport ont permis de remédier aux pénuries en eau à la suite d’une défaillance des systèmes locaux d’approvisionnement en eau due à des causes naturelles (sécheresses et tremblements de terre, par ex.) ou à des désastres sociaux (conflits ou sabotages) et l’eau en bouteille, y compris l’eau minérale naturelle et tout autre type d’eau, est utilisée pour pallier à ces situations d’urgence.
Outre les pénuries en eau, les besoins réels ou perçus d’amélioration de la santé ont également contribué à une intensification du commerce de l’eau en bouteille. Il est de plus en plus reconnu que les fournisseurs traditionnels d’eau de table, tels les systèmes d’approvisionnement en eau publics et privés peuvent être incapables, dans bon nombre de cas ou en toutes circonstances, de garantir la sécurité microbiologique, chimique et physique de leur produit dans la même mesure qu’auparavant.
La contamination de l’eau par des virus et des protozoaires parasites est une question grave touchant tous les consommateurs, en particulier les individus immunodéprimés. Ces pathogènes sont difficiles à détecter et les indicateurs bactériens de leur présence potentielle ne sont pas toujours fiables. Il pourrait être utile pour les consommateurs de disposer d’informations relatives aux mesures de maîtrise auxquelles l’eau a été soumise. La protection des ressources naturelles et les traitements tels que l’ébullition, la pasteurisation, la distillation, le filtrage par osmose inverse, le filtrage absolu d’un micron ou le filtrage d’un sous-micron sont quelques-unes des mesures de maîtrise utilisées pour se protéger, désactiver ou éliminer des contaminants possibles de l’eau tels que les oocytes de Cryptosporidium parvum, de Cyclospora cayetamensis et de Tocoplasma gondii et autres protozoaires parasites vivant dans l’eau tels que Giardia (lamblia) intestinalis et Entamoeba histolytica.
Il peut être nécessaire que les eaux potables en bouteille ayant une composition chimique particulière portent des indications sur leur consommation correcte et/ou des instructions concernant des restrictions à leur consommation par les nourrissons ou pour la préparation de liquides de réhydratation pour nourrissons.
2. CHAMP D’APPLICATION ET OBJECTIF DU DOCUMENT
2.1 CHAMP D’APPLICATION
2.2. UTILISATION DU DOCUMENT
2.3. DÉFINITIONS
2.1 CHAMP D’APPLICATION
Le présent Code recommande des techniques générales pour la collecte, le traitement, le conditionnement, l’entreposage, le transport, la distribution et la mise en vente de diverses eaux de table (autres que l’eau minérale naturelle) en vue d’une consommation directe. Des recommandations portant sur l’eau minérale naturelle sont fournies dans un Code distinct (Code d’usages international recommandé en matière d’hygiène alimentaire pour la collecte, le traitement et la commercialisation des eaux minérales naturelles, CAC/RCP 33-1985). Toutes les eaux potables en bouteille autres que les eaux minérales naturelles sont visées par le présent Code.
2.2. UTILISATION DU DOCUMENT
Il est souligné que le présent document doit être utilisé en concomitance avec le Code international d’usages recommandé - Principes généraux d’hygiène alimentaire, CAC/RCP 1-1969, Rév. 3-1997, y compris l’annexe sur le Système d’analyse des dangers - Points critiques pour leur maîtrise (HACCP), dont la numérotation des paragraphes et les titres des sections sont maintenus, pour l’appliquer spécifiquement à l’eau potable embouteillée ou comme complément. Le présent Code devrait aussi être utilisé en concomitance avec les principes régissant l’établissement et l’application de critères microbiologiques pour les aliments (CAC/GL 21-1997).
2.3. DÉFINITIONS
Ces définitions s’ajoutent à celles figurant dans la section 2.3 du Code d’usages international recommandé - Principes généraux d’hygiène alimentaire, CAC/RCP 1-1969, Rév.3-1997. Les définitions relatives aux aliments, et à la manipulation des aliments ne s’appliquent qu’au présent code.
Eau potable en bouteille/conditionnée - Eau dont sont remplis des récipients hermétiquement clos, de composition, forme et capacité diverses, saine et convenant à la consommation directe sans traitement supplémentaire. L’eau potable en bouteille est considérée comme un aliment. Les termes «boisson» ou «potable» sont utilisés de façon interchangeable en relation avec l’eau.
Systèmes d’eau potable - Systèmes publics ou privés approvisionnant le consommateur en eau du robinet convenant à la consommation directe.
Établissement - Tout bâtiment, installation ou abords appropriés dans lesquels l’eau destinée à la mise en bouteille est recueillie, traitée et mise en bouteille.
Aliment - Aux fins du présent Code, ce terme comprend l’eau potable en bouteille
Manipulation des aliments - Toute opération relative à la collecte, au traitement, à la mise en bouteille, au conditionnement des bouteilles, à l’entreposage, au transport, à la distribution et à la commercialisation de l’eau potable en bouteille.
Eau souterraine - Eaux telles qu’eau artésienne, eau de puits et eau de source originaire de zones aquifères souterraines. Les eaux souterraines peuvent être classifiées en eau protégée et eau non protégée. Les eaux souterraines protégées ne sont pas directement influencées par l’eau de surface ni par l’environnement de surface.
Ingrédient - Toute substance, y compris additifs alimentaires, employée pour la fabrication ou la préparation d’aliments, intentionnellement ajoutée à un produit fini, parfois sous forme modifiée (et pouvant convenir ou non à la consommation humaine sans traitement supplémentaire).
Eau de surface - Eaux en contact avec l’atmosphère, telles que cours d’eau, rivières, lacs, mares et réservoirs.
3. PRODUCTION PRIMAIRE
3.1 HYGIÈNE DE L’ENVIRONNEMEN
3.2 PRODUCTION HYGIÉNIQUE DES SOURCES D’EAU
3.3 MANIPULATION, ENTREPOSAGE ET TRANSPORT DE L’EAU DESTINÉE À LA MISE EN BOUTEILLE
Ces directives s’ajoutent à celles figurant dans la section 3 du Code d’usages international recommandé - Principes généraux d’hygiène alimentaire, CAC/RCP 1-1969, Rév. 3-1997.
Avant d’utiliser une ressource en eau à des fins de mise en bouteille, il conviendrait d’en déterminer la composition chimique et la sécurité microbiologique sur une période assez longue pour pouvoir observer des variations.
3.1 HYGIÈNE DE L’ENVIRONNEMENT
3.1.1 Précautions à prendre pour le choix d’un site de ressources
3.1.1 Précautions à prendre pour le choix d’un site de ressources
Des données hydro-géologiques devraient déterminer si le bassin hydrologique et le périmètre (zone entourant le point d’eau dont on tire de l’eau ou le point d’origine dans le sol) peuvent constituer des zones de contamination. Il conviendrait de protéger au maximum ces zones critiques.
Il conviendrait de prendre toutes les précautions possibles dans les limites du périmètre protégé (zone de protection) pour éviter toute pollution ou influence externe sur la qualité de l’eau de source souterraine ou de l’eau de surface. L’élimination de tous déchets liquides, solides ou gazeux pouvant polluer l’eau de source souterraine ou l’eau de surface devrait être maîtrisée. Dans le bassin hydrologique, il conviendrait de maîtriser l’élimination des polluants tels que micro-organismes, engrais, hydrocarbures, détergents, pesticides, composés phénoliques, métaux toxiques, substances radioactives et autres substances organiques et inorganiques solubles. Les ressources en eau potable ne devraient pas se trouver à proximité de sources de contamination souterraines possibles, telles qu’égouts, fosses septiques, eaux résiduelles industrielles, ballons de gaz ou cuves chimiques, pipelines et sites de décharge de déchets solides.
3.2 PRODUCTION HYGIÉNIQUE DES SOURCES D’EAU
3.2.1 Protection des sources d’eau souterraine
3.2.2 Protection des sources d’eau de surface
3.2.1 Protection des sources d’eau souterraine
3.2.1.1 Critères pour les sources d’eau souterraine
Il n’est pas aisé de distinguer l’eau souterraine protégée de l’eau souterraine non protégée. Il conviendrait de tester régulièrement les sources d’eau souterraine pour déterminer le caractère constant de leurs caractéristiques biologiques (y compris microbiennes), chimiques, physiques et, lorsque nécessaire, radiologiques. La fréquence des tests est déterminée par l’évaluation hydrogéologique et le schéma d’uniformité historique d’une source d’eau particulière. Si une contamination est détectée il conviendrait d’interrompre la production d’eau en bouteille jusqu’à ce que la qualité de l’eau soit revenue aux paramètres établis. La source souterraine où l’eau est recueillie devrait être homologuée par les autorités compétente ou par une tierce partie jouissant des compétences nécessaires à l’homologation de ces sources souterraines.
3.2.2 Protection des sources d’eau de surface
Les eaux de surface destinées à être mises en bouteille devraient être protégées contre toute contamination autant que possible, même lorsque des traitements sont envisagés. Les eaux de surface variant énormément, les sources devraient être soumises fréquemment à des contrôles.
3.2.2.1 Critères pour les approvisionnements en eau de surface
Le mode de sélection des eaux de surface pour la mise en bouteille devrait être sévère en règle générale, même lorsqu’un traitement est envisagé.
3.3 MANIPULATION, ENTREPOSAGE ET TRANSPORT DE L’EAU DESTINÉE À LA MISE EN BOUTEILLE
3.3.1 Hygiène dans l’extraction ou la collecte de l’eau
3.3.2 Entreposage et transport de l’eau destinée à la mise en bouteille
3.3.1 Hygiène dans l’extraction ou la collecte de l’eau
3.3.1.1 Au point d’origine
Il conviendrait de procéder à l’extraction ou à la collecte de l’eau destinée à la mise en bouteille de façon à empêcher la pénétration de toute eau autre que l’eau prévue dans le dispositif d’extraction ou de collecte. L’extraction ou la collecte de l’eau destinée à la mise en bouteille devrait également s’effectuer de manière hygiénique pour empêcher toute contamination. Là où des points d’échantillonnage sont nécessaires, ils devront être conçus et gérés de manière à empêcher toute contamination possible de l’eau.
3.3.1.2 Protection de la zone d’origine
Les environs immédiats de la zone d’extraction ou de collecte devraient être protégés en limitant l’accès à la zone d’extraction aux seules personnes autorisées. Les têtes de puits et flux de sources devraient être protégés par une structure adéquate pour interdire l’accès aux individus non autorisés, aux ravageurs et empêcher le contact avec d’autres sources de contamination telles que matières étrangères, drainage, eaux de crue et eaux d’infiltration.
3.3.1.3 Entretien des installations d’extraction ou de collecte
Les méthodes et procédures d’entretien des installations d’extraction devraient être hygiéniques. Elles ne devraient présenter aucun risque potentiel pour la santé humaine, ni constituer une source de contamination de l’eau. Il conviendrait de désinfecter les puits à la suite de tous travaux de construction et de la réalisation de nouveaux puits avoisinants, après la réparation ou le remplacement des pompes, ou toutes activités d’entretien des puits telles que les essais et la détection d’organismes indicateurs, de pathogènes ou d’un dénombrement anormal des colonies dans l’eau, ainsi que chaque fois qu’une prolifération biologique nuit au bon fonctionnement du matériel. Il conviendrait de désinfecter les chambres de collecte d’eau dans des délais raisonnables avant de les utiliser. Les dispositifs d’extraction tels que ceux utilisés pour les puits de forage devraient être construits et entretenus de façon à éviter la contamination de l’eau et à réduire au minimum les risques pour la santé humaine.
3.3.2 Entreposage et transport de l’eau destinée à la mise en bouteille
Quand l’entreposage et le transport de l’eau destinée à la mise en bouteille entre son point d’origine et les installations de transformation sont nécessaires, ces opérations devraient se faire de manière hygiénique pour empêcher toute contamination.
En outre, voir les sections 3.3.2.1 et 3.3.2.2 ci-dessous. Les directives, en plus de celles figurant à la section 3 du Code d’usages international recommandé - Principes généraux d’hygiène alimentaire (CAC/RCP 1-1969, Rév. 3-1997), sont données dans le Code d’usages du Codex en matière d’hygiène pour le transport en vrac d’aliments et d’ingrédients alimentaires. Un approvisionnement en eau assuré, toutes les fois où cela est possible, au travers de conduites directement reliées au point d’origine, constitue un des moyens d’éviter les risques de contamination provenant du transport en vrac.
3.3.2.1 Conditions
Là où cela s’avère nécessaire, les dispositifs de transport et les récipients contenant des produits en vrac, conduites et camions-citernes, par exemple, devraient être conçus de façon à:
* ne pas contaminer l’eau destinée à la mise en bouteille;
* pouvoir être correctement nettoyés et désinfectés;
* assurer une bonne protection contre la contamination, y compris la poussière et les émanations;
* permettre de maîtriser aisément toute situation pouvant survenir.
3.3.2.2 Emploi et entretien
Les dispositifs et les récipients utilisés dans le transport en vrac de l’eau destinée à la mise en bouteille devraient être maintenu en bon état de propreté et d’entretien. Les récipients de vrac et les dispositifs de transport, particulièrement pour ce qui est du transport en vrac, devraient être de préférence utilisés uniquement pour transporter de l’eau destinée à la mise en bouteille. Quand cela est impossible, les dispositifs et les récipients de vrac devraient être réservés exclusivement au transport des aliments et être nettoyés et désinfectés selon les besoins pour empêcher la contamination. Voir aussi le Code d’usages en matière d’hygiène pour le transport des produits alimentaires en vrac et des produits alimentaires semi-emballés.
4. ÉTABLISSEMENT: CONCEPTION ET INSTALLATIONS
4.2 LOCAUX ET SALLES
4.4 INSTALLATIONS
Ces directives s’ajoutent à celles figurant dans la section 4 du Code d’usages international recommandé - Principes généraux d’hygiène alimentaire, CAC/RCP 1-1969, Rév. 3-1997.
4.2 LOCAUX ET SALLES
Dans les zones de l’établissement de transformation où les récipients sont exposés à l’environnement externe (c’est-à-dire plate-forme de chargement), et notamment avant le remplissage et l’encapsulage des récipients, il conviendrait d’incorporer des mesures préventives spécifiques à la conception des installations pour éviter la contamination des récipients employés dans la production d’eau en bouteille.
4.4 INSTALLATIONS
4.4.1 Approvisionnement en eau non destinée à la mise en bouteille
4.4.1 Approvisionnement en eau non destinée à la mise en bouteille
La présente section s’applique à l’eau employée à des fins de nettoyage et de désinfection; elle ne s’applique pas à l’eau destinée à la mise en bouteille.
L’eau non destinée à la mise en bouteille devrait être transportée par des conduites séparées de celles contenant l’eau destinée à la mise en bouteille. Ces conduites devraient être identifiées, de préférence par des couleurs différentes. Il ne doit pas exister d’interconnexions entre les circuits. L’eau destinée à des fins de nettoyage et de désinfection devrait être potable si elle entre en contact direct ou indirect avec de l’eau qui est destinée à être mise en bouteille (les normes en vigueur pour l’eau potable devraient être au moins celles qui sont stipulées dans la dernière édition des Directive de l’OMS pour la qualité de l’eau potable). Dans le cas contraire (s’il n’existe pas de contact direct ou indirect avec l’eau destinée à la mise en bouteille), elle peut ne pas être potable). Pour l’entreposage, les dispositions du Code d’usages international recommandé - Principes généraux d’hygiène alimentaire (CAC/RCP 1-1969, Rév. 3-1997)s’appliquent.
5. ÉTABLISSEMENT: CONTRÔLE DES OPÉRATIONS
5.2 ASPECTS CLE DES SYSTEMES DE MAITRISE DE L’HYGIENE
5.4 CONDITIONNEMENT
Ces directives s’ajoutent à celles figurant dans la section 5 du Code d’usages international recommandé - Principes généraux d’hygiène alimentaire, CAC/RCP 1-1969, Rév. 3-1997.
L’eau constitue un excellent véhicule pour le transport de substances sous forme soluble, en dispersion ou émulsionnée. Des mesures devraient être prises à toutes les étapes de la transformation pour s’assurer que la sécurité alimentaire et la salubrité ne sont pas compromis par des dangers ou autres contaminants pendant les opérations.
5.2 ASPECTS CLE DES SYSTEMES DE MAITRISE DE L’HYGIENE
L’eau provenant de systèmes d’eau potable et destinée à la mise en bouteille devrait être conforme à toutes les normes régissant l’eau potable publique (c’est-à-dire chimiques, microbiologiques, physiques, radiologiques) établies par les autorités officielles compétentes. Pour la documentation relative à une source homologuée, les entreprises utilisant l’eau provenant de systèmes publics d’eau potable peuvent employer les résultats des tests portant sur les systèmes d’eau potable démontrant la bonne conformité aux normes régissant l’eau potable établies par les autorités officielles compétentes, conformément aux Principes généraux pour la qualité de l’eau potable (OMS).
Aucune eau destinée à la mise en bouteille ne devrait être acceptée dans un établissement si l’on sait qu’elle contient des pathogènes, des résidus de pesticides en quantités excessives ou d’autres substances toxiques.
L’eau destinée à la mise en bouteille devrait être de qualité (microbiologique, chimique, physique, radiologique) telle que le traitement (y compris le traitement par barrières multiples tel qu’une combinaison d’opérations de filtrage, de désinfection chimique, etc.) de cette eau au cours de sa production résulte en un produit fini d’eau potable en bouteilles qui soit sain et de qualité suffisante à le rendre propre à la consommation. D’une façon générale, plus la qualité de l’eau destinée à la mise en bouteille est grande, moins un traitement est nécessaire pour la production d’une eau potable en bouteille saine. La sécurité des eaux de surface devrait être contrôlée fréquemment et elles devraient être traitées si nécessaire.
Une analyse des dangers prenant en compte les micro-organismes pathogènes et les substances toxiques devrait être effectuée dans le contexte global de l’application de principes tels que le système HACCP à la production d’eau en bouteille. Elle devrait former la base servant à déterminer la combinaison appropriée de mesures de maîtrise visant à réduire, éliminer ou empêcher, selon le besoin, les dangers (microbiologiques chimiques ou radiologiques) pour une production d’eau en bouteille sûre. Les eaux provenant de sources souterraines protégées sont moins susceptibles d’exiger un traitement que les eaux provenant de sources de surface ou de sources souterraines non protégées.
Selon le besoin, le traitement des eaux destinées à la mise en bouteille pour réduire, éliminer ou empêcher la croissance de micro-organismes peut comprendre l’application de traitements chimiques (chloration, ozonisation, carbonatation par ex.) et de processus ou agents physiques (traitement thermique haute température, ionisation UV, filtration, par ex.). Ces traitements peuvent être utilisés seuls ou en combinaison comme barrières multiples. Les traitements varient dans leur efficacité contre des organismes spécifiques. L’eau en bouteille produite à l’aide d’une technique adéquate de traitement de barrières multiples sera moins susceptible de contenir des micro-organismes constituant un risque pour la santé publique.
Si besoin est, les traitements utilisés pour éliminer ou réduire les substances chimiques peuvent comprendre la filtration chimique et particulaire (mécanique) tel que celle obtenu à l’aide de filtres de surface (filtres à membrane cannelée, par ex.) ou de filtres de profondeur (sablés ou à fibres comprimées (cartouche) par ex.), la filtration au charbon actif, la déminéralisation (désionisation, adoucissement de l’eau, osmose inverse, nanofiltration) et la carbonatation. Ces traitements d’élimination des produits chimiques peuvent ne pas réduire ou éliminer convenablement les micro-organismes et, de la même façon, les traitements portant sur les micro-organismes peuvent ne pas réduire ou éliminer convenablement les produits chimiques et les matières particulaires.
Toutes les opérations de traitement de l’eau destinée à la mise en bouteille devraient être effectuées dans des conditions contrôlées pour éviter tout type de contamination, y compris la formation de sous-produits toxiques (en particulier les bromates) et la présence de résidus de traitement chimique dans des quantités pouvant présenter un danger pour la santé conformément aux directives pertinentes de l’OMS.
5.4 CONDITIONNEMENT
5.4.1 Lavage et assainissement des récipients
5.4.2 Remplissage et encapsulage des récipients
5.4.3 Récipients et systèmes de fermeture
5.4.4 Utilisation des systèmes de fermeture
Les directives du Code d’usages international recommandé - Principes généraux d’hygiène alimentaire, CAC/RCP 1-1969, Rév. 3-1997, couvrent ces thèmes.
5.4.1 Lavage et assainissement des récipients
Les récipients réutilisables et au besoin les autres récipients, devraient être lavés et désinfectés dans un dispositif approprié et rangés de manière à réduire au minimum toute contamination possible des récipients désinfectés avant leur remplissage et capsulage. Les récipients à usage unique peuvent être utilisés sans lavage et assainissement préalables à leur utilisation. Il convient de déterminer si c’est le cas, sinon, il faudrait les traiter comme les récipients réutilisables.
5.4.2 Remplissage et encapsulage des récipients
Les opérations de mise en bouteilles (remplissage et encapsulage des récipients) devraient être effectuées de manière à ce qu’il n’y ait aucune contamination. Les mesures de maîtrise comprennent l’utilisation d’un dispositif protégé et d’un système de capsulage séparé des autres opérations menées dans l’usine pour éviter toute contamination. La poussière, les impuretés, les micro-organismes et la condensation excessive devront être maîtrisés et surveillés.
5.4.3 Récipients et systèmes de fermeture
Les récipients réutilisables ne devraient pas avoir été utilisés à des fins pouvant entraîner une contamination du produit et devraient être inspectés individuellement pour déterminer s’ils conviennent à l’usage auquel ils sont destinés. Les récipients neufs devraient être inspectés et, si besoin est, nettoyés et désinfectés.
5.4.4 Utilisation des systèmes de fermeture
Les systèmes de fermeture sont généralement fournis prêts à l’emploi et devraient être inviolables; ils ne sont pas réutilisables.
6. ÉTABLISSEMENT: ENTRETIEN ET CONDITIONS SANITAIRES
Les dispositions figurant dans le Code d’usages international recommandé - Principes généraux d’hygiène alimentaire (CAC/RCP 1-1969, Rév. 3-1997) visent ces thèmes.
7. ÉTABLISSEMENT: HYGIÈNE CORPORELLE
Les dispositions figurant dans le Code d’usages international recommandé - Principes généraux d’hygiène alimentaire (CAC/RCP 1-1969, Rév. 3-1997) visent ces thèmes.
8. TRANSPORT ET ENTREPOSAGE DE L’EAU EN BOUTEILLE
Des directives, s’ajoutant à celles qui figurent à la section 8 du Code d’usages international recommandé - Principes généraux d’hygiène alimentaire (CAC/RCP 1-1969, Rév. 3-1997), sont données dans le Code d’usages du Codex en matière d’hygiène pour le transport des produits alimentaires en vrac et des produits alimentaires semi-emballés. Pour l’entreposage, les dispositions énoncées dans le Code d’usages international recommandé - Principes généraux d’hygiène alimentaire s’appliquent.
9. INFORMATIONS SUR LES PRODUITS ET VIGILANCE DES CONSOMMATEURS
Ces exigences sont couvertes par le Code d’usages international recommandé - Principes généraux d’hygiène alimentaire (CAC/RCP 1-1969, Rév. 3-1997) (voir également l’introduction au présent Code)
10. FORMATION
Les dispositions figurant dans le Code d’usages international recommandé - Principes généraux d’hygiène alimentaire (CAC/RCP 1-1969, Rév. 3-1997) visent ce thème.
ANNEXE 1: CRITÈRES MICROBIOLOGIQUES ET AUTRES
Section 5.2.3. Les critères microbiologiques et autres du Code d’usages international recommandé - Principes généraux d’hygiène alimentaire (CAC/RCP 1-1969, Rév. 3-1997) s’appliquent.
Les dispositions des Principes pour l’établissement et l’application de critères microbiologiques pour les aliments (CAC/GL21-1997) s’appliquent.
Les critères microbiologiques et les critères supplémentaires pour l’eau potable en bouteille (autre que l’eau minérale naturelle) sont celles des Directives pour la qualité de l’eau potable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Publié le 01/02/2009 à 12:00 par bensaandi
Aujourd’hui tous les pays même les plus forts sont préoccupés de cette crise qui semble t-il, sera longue. Toutes les statistiques ne sont pas encourageantes. L’urgence d’une solution s’impose. Et partout, des reformes sont entreprises pour amoindrir les effets pervers de cette crise. La situation qui prévaut est d’autant plus critique que les pays riches, cherchent une solution globale. C’est dire combien il est important qu’on s’assoie sur la même table en vue de trouver une solution durable à cette crise. Malgré cette urgente, d’autres se trouvent dans des conflits, oubliant que notre avenir est menacé. Laissons de coté les haches de guerre. Unissons nous dans la recherche de remède. C’est dans l’union que les bonnes actions germent.
Maintenant on peut bien se poser la question de ce que adviendront les Comores après cette crise. Sortiront elles renforcées ou bien au contraire elles seront affaiblies ? C’est là le défi que doit relever tout dirigent d’un pays. On sait qu’un malheur peut être une porte vers le bonheur. N’est ce pas que les USA sont devenus forts après la deuxième guerre ? C’est le moment ou jamais de rattraper les autres. C’est donc une occasion à saisir pour se positionner parmi les leaders du nouveau monde. Un monde se façonne, il ne sera plus question de l’occident fort mais plutôt un monde en arc-en-ciel. Tous les continents seront représentés. Un tel dessein ne relève pas du hasard. Et tout le monde en est conscient de ce qui sera demain.
Que devons nous faire ? Sur quoi doit être axée notre politique économique ? Tant de question qui méritent bien des réponses efficientes. Je tenterai alors de porter quelques éléments de réponse à ces interrogations. Tenons nous bien à ne laisser échapper le moindre détail. Je précise que je ne suis pas un économiste, je ne suis qu’un apprenti qui essaie de donner son point de vue. C’est pour dire que mes propos souffrirons d’incohérence tant dans la théorie que dans la pratique. J’aurai seulement le mérite d’avoir tenté apporter ma pierre d’édifice. Le comorien dit qu’il y a une très grande différence entre vouloir et pouvoir.
Et pour commencer, nous partons du principe selon lequel c’est la demande qui crée l’offre. Par voie de conséquence, lorsqu’on veut relancer l’activité économique et stopper le chômage, un accroissement des dépenses gouvernementales peut accroître le revenu national. C’est aussi pareil pour le cas d’une baisse du taux d’imposition. Ces deux politiques vont relancer la consommation. Dans une économie de sous emploi comme la notre, la politique budgétaire est recommandée. Car selon les tenants de cette politique, une politique budgétaire permet d’atteindre le plein emploi.
En fait, les autorités augmentent leur dépenses en relançant par exemple des grands chantiers de constructions (d’infrastructures) ou bien augmenter le budget alloué aux études et à la recherche. Supposons que l’Etat entrepris de construire les infrastructures, les entreprises en charge de la construction seront obligées d’embaucher d’ouvriers supplémentaires pour parvenir à bout du chantier dans le meilleur délai. Et donc moins de chômage. L’accroissement de la demande du travail aura pour conséquence l’accroissement du taux nominal de salaire. Toute chose égale par ailleurs, la consommation elle aussi augmentera. Cette augmentation s’explique du fait que chaque fois que le revenu augmente, on a tendance à consommer davantage : c’est le postulat de la rationalité du consommateur. Etant donné que la consommateur est un élément essentiel dans la détermination du revenu national, une variation positive de la consommation induira un accroissement du revenu national (PIB). Toutefois des nombreux économistes critiques cette politique dans la mesure où elle évince l’investissement du fait de la hausse du taux d’intérêt. Un des problèmes majeurs d’une telle politique, est son financement. Un déficit budgétaire causé par l’accroissement des dépenses étatiques se finance soit par :
- emprunt obligataire ;
- création de monnaie
- la fiscalité.
Aux Comores, la seule possibilité pour financer un tel déficit est l’accroissement de l’assiette fiscale. Je ne parle pas d’une augmentation du taux d’imposition qui est déjà excessif mais d’un élargissement de l’assiette fiscale. Il n’est pas un secret pour personne le fait que plusieurs activités ne sont toujours pas imposé. Au lieu d’augmenter le taux d’imposition, je préconise qu’on identifie les secteurs qui bénéficient du silence de l’Administration Fiscale afin d’accroître les recettes fiscales.
La création de monnaie est aussi efficace lorsque la demande de monnaie est faiblement élastique au taux d’intérêt. C'est-à-dire que la baisse du taux d’intérêt due à l’augmentation de l’offre monétaire, ne doit pas trop influer sur la demande de monnaie. Car si la demande augmente, le taux d’intérêt retournera à son niveau précèdent.
Quant à l’émission d’emprunt obligataire, un problème se pose. Il y a d’abord l’effet d’éviction de l’investissement dû au taux très attrayant proposé par les Autorités afin d’attirer l’épargne, il y a aussi que le ménage comorien ne fait pas confiance à l’Etat. Ce moyen de financement serait d’autant plus efficace si un marché boursier régional assurait le rôle de compensateur. Je profite de cette occasion pour rappeler les Autorités de la COI de la nécessité de la création d’une bourse régionale.
A coté de la politique budgétaire, il y a la politique monétaire. Qui consiste à accroître l’offre de monnaie. Cet accroissement peut créer une inflation. Donc il y a lieu de déterminer la quantité de monnaie nécessaire susceptible d’accroître le revenu tout en maintenant la politique anti-inflationniste. Malheureusement, la Banque Centrale ne peut pas oeuvrer dans ce sens. Car étant en régime de change fixe. L’outil de la politique monétaire est indispensable pour une économie. Par le biais de la politique d’open-market, la banque centrale peut relancer l’économie et lutter contre l’inflation.
A présent, on doit regarder ce que fait les voisins ou les autres pays. Parmi les solutions préconisées pour contrer la crise, il y a la relance de la consommation par la création des nouveaux emplois. Cette même vision a été le dénominateur commun du New Deal et aux idées de Keynes en 1929. Cette politique a réussi de sortir le monde de la pire crise. En face d’un risque, on jette un coup d’œil dans le passé pour s’inspirer. Et je vous assure qu’une relace de la consommation est la meilleure solution pour sortir de cette crise. L’Etat doit éjecter une masse monétaire considérable pour encourager l’investissement. Il doit en même temps intervenir par le biais de sa politique budgétaire.
Certains diront que nous ne disposons pas des ressources pour se payer le luxe d’une augmentation des dépenses gouvernementales. Je répondrais tout simplement de la façon suivante. Qu’est ce que peut faire une personne dépourvue de toute richesse mais qui l’ambition de s’enrichir ? Tout le monde dira qu’il peut essayer de voir son ami ou voisin pour qu’il lui prête de l’argent. La seule question que se posera le créditeur est la solvabilité future de son débiteur. S’il croit qu’à l’échéance son débiteur sera capable de solder la créance, il n’hésitera pas. Pour extrapoler ce raisonnement, on dira que tout dépend de la détermination de l’Etat. Si par exemple, l’Etat entend dépenser ce prêt dans des projets non générateurs d’externalités positives et que le financement de ce prêt est improbable, aucun créancier ne prendra le risque de financer un tel projet.
Pour être plus claire, je donnerai ma vision quant à l’allocation du budget ainsi augmenté. Les autorités doivent cibler trois secteurs importants à savoir l’agriculture, la pêche et le tourisme.
En effet, la construction des nouvelles infrastructures contribuera non seulement à diminuer le chômage mais aussi à l’entrée des devises provenant du secteur touristique. Ces infrastructures nouvelles vont permettre aux entreprises d’amoindrir leurs coûts inhérents au transport des matières premières et des marchandises. Des petites activités pousseront un peu partout et on va vers un plein emploi qui aura comme conséquence la réduction du chômage au moyen terme.
L’Etat doit s’endetter par ce qu’à long terme notre capacité à recouvrir les dettes augmentera. Lorsque tout le monde travail, tout le monde consomme, le revenu ne peut pas rester sans bouger. Et si la tendance se confirme on sera capable de financer nos projets par fonds propres. Ce n’est pas utopique. C’est la réalité des choses. Il suffit d’entreprendre pour voir combien est importante une telle politique.
En suite, l’Etat doit investir massivement dans l’agriculture. L’histoire montre que les pays émergents ont beaucoup misé dans ce secteur. Ce secteur est générateur de revenu car les produits agricoles ne sont pas substituables par d’autres. On doit avoir comme premier objectif la satisfaction de la demande nationale. L’abondance des produits agricoles induira une diminution des prix de ces biens. Par conséquent, les opérateurs sont obligés de s’ouvrir vers l’extérieur. Et donc l’envie de produire beaucoup pour vendre plus cher ailleurs, sera dans la mémoire des entrepreneurs. La balance commerciale commencera à se réveiller d’un long sommeil. Le second objectif sera de se positionner un leader incontournable dans la sous région en matière d’exportation des produits agricoles. Ce vœu est réalisable lorsqu’on est déterminé.
Pour se faire, l’Etat doit encourager les particuliers à s’intéresser à ce secteur en mettant à leurs disponibilités les techniques nouvelles à moindre coût avec possibilité de prêt remboursable à long terme ou le crédit bail. Ceci passera par la formation des agriculteurs. Je propose aussi qu’on privatise un peu se secteur ou bien la subvention de celui-ci. Il faut entendre par privatisation le fait d’encourager les hommes nantis à investir dans ce secteur. On créera une forme d’entreprise qui va embaucher des gens pour cultiver les terres. Ces entreprises auront beaucoup de rendements que lorsqu’on laisse à chacun le soin d’aller cultiver son champ. Deux produits seront concernés par cette nouvelle politique : la banane et la canne à sucre en vue de produire notre propre sucre. Et progressivement se secteur se retrouvera entre les mains du privé. Il est aussi souhaitable qu’on lègue certaines cultures à des associations de jeunes. Par exemple la culture des tomates, pomme de terre, arachide entres autres. Un comité d’encadrement doit superviser ces jeunes et les aider à acquérir les nouvelles techniques de la culture et à mieux gérer les ressources qui découlent de l’exploitation. Ces jeunes doivent être majoritairement des femmes. Car la femme peut mieux assurer cette tache qu’un homme. L’expérience de nos villages a montré que la femme est efficace lorsqu’on la responsabilise. Puisqu’il est question de responsabilité, je crois qu’il est important de privilégier la femme. N’oublions pas encore que les femmes représentent plus de 60% de la population. Donc si on veut réellement diminuer le chômage, il suffirait d’embaucher 20% des femmes pour réduire de 12% le chômage de femme et 20% du chômage global.
Pour ce qui est de la pêche, l’Etat doit doter se secteur des bateaux de pêche qui auront la capacité de répondre à la demande nationale, au moins. On doit aussi mettre en place un système de réfrigérateur capable d’accueillir tous les poissons disponibles sur le marché. Ce qui réduira la pénurie de poisson. Se secteur lui aussi doit être privatiser pour optimiser la quantité des poissons sur le marché. Les nouveaux responsables de ce secteur vont embaucher ceux qui exercent le métier de la pêche pour estomper toute résistance.
En fin, un environnement juridique doit couvrir ces secteurs pour garantir la sécurités des agents et la pérennisation de l’exploitation.
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Publié le 01/02/2009 à 12:00 par bensaandi
CE QUE CACHE LA GUERRE
La guerre qu’oppose l’Etat d’Israël au mouvement du Hamas cache bien des choses qu’on ose peut être pas révélées. On sait encore que cette guerre ne s’est pas préparée pendant quatre jours pendant les quel Hamas refuse de renogocier une trêve avec Israël. C’est bien facile de dire qu’il s’agit d’une guerre pour arrêter les tirs des roquettes mais en réalité les israéliens savent bien que ces tirs cesseront pas, d’au moins pas après cette guerre sanglante.
Les intensions d’Israël sont la réoccupation de gaza et à long terme la radiation du peuple palestinien. On a suivi les réactions des dirigeants israéliens qui ne cachent pas l’intension de créer un Etat juif et pur dans le territoire palestinien, territoire de leurs ancêtres, disent ils.
En effet, la réalité de cette guerre est un peu floue pour beaucoup de gens. Mais lorsque on laisse la conscience morale prendre le dessus sur nos sentiments d’appartenance à un tel groupe on comprendra l’horizon de cette guerre. Elle est prévue être longue, ce qui dit encore une fois qu’elle était bel et bien préparée avant même la fin de la trêve.
Maintenant lorsqu’on veut situer un peu les responsabilités de ce massacre, on remarquera que bien que le Hamas n’est pas innocent mais il y a bien d’autres coupables, des complices à cette guerre à la tête des quels se trouvent les Etats-Unis sous la bénédiction de la communauté des cinq Etats. Israël ne fait qu’exécuter une politique bien définie et concoctée par l’administration bush.
En revanche, si on s’arrête sur les déclarations israéliennes, on se rend compte que la manière disproportionnelle de mener une guerre contre un groupe de personnes n’est pas compréhensible. Ce qu’il faut comprendre ce que Hamas c’est le peuple palestinien, ce sont des milliers des sympathisants dans le monde entier. S’en prendre à Hamas vient à s’en prendre au peuple palestinien. N’oublions pas que les palestiniens ont élus Hamas donc ils ont choisi de faire confiance au Hamas qu’aux autres mouvements. Est-ce qu’on s’est demandé un jour le pourquoi. Les palestiniens seront toujours aux cotés de ceux qui réclament leur droit, de ceux qui ne se contentent pas de pot de vin pour se taire, en bref des hommes honnêtes sui luttent pour la cause palestinienne. Il faut aller sur place pour voir la situation humanitaire catastrophique. Des enfants qui naissent pour ne pas vivre. Des femmes veuves et sans enfants. Des milliers des gens qui peinent à se nourrir. En gros des gens qui vivent sous un menace permanent. Ils se réveillent avec le moindre espoir de voir le soleil se coucher. Qu’est ce qu’ils ont fait pour mériter un tel sort ? Où sont les humanitaires face à cette situation inimaginable ?
On n’oubliera pas de si tôt le silence de la communauté internationale des cinq pays. On se souviendra encore plus de l’immobilité des Etats arabes.
Il est temps de se demander si les palestiniens sont des gens hors du commun, qui n‘ont aucun droit et que l’on peut massacrer sans aucune réaction. Il y a long temps on a laissé Israël maître des lieux, il a traité ce peuple comme bien lui semblait. Cet Etat innocent qui tue chaque jour se permet de nous faire croire qu’il veut stopper les tirs qui s’abattent dans le sud de son territoire. Et certains aveugles ont cru comme argent comptant à cette argumentation.
Je leur demande s’ils accepteront que le jour où j’aurais un différend avec un membre de leur famille, que je vienne bombarder leur maison pourvu qu’il périsse dans les décombres. Jamais ils n’accepteront pas. Comment est ce qu’il est évident pour le Hamas et non pour eux. Israël avec sa politique de destruction massive de la Palestine a détruit des mosquées, des écoles et universités, des milliers des maisons tout ça pour traquer le hamas. Mais Hamas comme ils le disent ne s’agit que d’un groupe. Pourquoi ne pas aller les chercher sur place. Israël est puissant militairement et peut faire une incursion terrestre pour qu’il mette fin aux tirs des roquettes. Son service secret dit avoir repéré les sites que l’on cache les armes pourquoi ne pas aller sur ces sites. Il serait facile de désarmer un ennemi qu’on maîtrise bien, qu’on connaît ses positions. Mais ce qu’on voit est le contraire. On mobilise un arsenal pour traquer un groupe de gens. Tous les moyens aériens, terrestres et même marins ont été mobilisés pour stopper les tirs des roquettes. C’est très ironique. Les bombardements continue et les victimes civiles s’accroissent sous le silence de la communauté des cinq pays. Dix jours après l’offensive une solution n’est en vue pour arrêter ce massacre.
C’est encore consternant de voir des gens donner une légitimité à ce massacre. On reconnaît le droit à l’Etat innocent de se défendre en tuant des milliers des gens mais on reconnaît pas non plus le droit au peuple palestinien de s’auto déterminer. Ils ne veulent que vivre comme les autres peuples du monde. Qui ne voudrait pas vivre dans la paix. Israël qui est tout le temps menacé se développe, il construit son pays et son peuple vit sans crainte pas même avec l’éventualité d’une roquette. Et de l’autre coté des palestiniens coupables tués par jour, sans eau, électricité ni même à manger. Est-ce qu’on peut aveugle jusqu’au point d’oublier les images qu’on avait vu ? Je ne crois pas que cela soit possible.
En plus il y a un autre problème. Des Etats ou groupes sont qualifiés des terroristes lorsqu’ils refusent de coopérer avec washington. On peut être le pire des sanglants mais on coopère avec les capitales occidentales on est considéré de démocratique. Combien des chefs d’Etat emprisonnent leur peuple sans être intimidés par qui ce soit ? Le monde est maintenant bipolarisé. Le « si tu n’est avec nous tu es contre nous » semble être mot d’ordre de ce nouveau monde avec à sa tête bush. Des massacres sont perpétrés dans le monde au non de la démocratie. Des zones de non droit érigées partout où l’on entasse des gens qui ne semblent pas plaire à nos besoins. Tout ça au non de la démocratie. Il suffit de tuer quelqu’un pour la démocratie pour t’en courage. Où va t- on ?
On a bien maudit Hitler mais au moins il était honnête avec sa politique. Il a osé décliner ses intensions politiques. Il n’a pas essayer de se cache derrière un fait pour justifier ses massacres. Un peu d’honnêteté s’il vous plait !!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Publié le 01/02/2009 à 12:00 par bensaandi
L’Afrique ne manquera pas de choses à émerveiller le monde et le Ghana non plus. Le pays qui a vu naître sur son sol kwamé Nkrumah.
En effet, le pouvoir en Afrique a été bien organisé auparavant. Le peuple, d’au moins une partie du peuple participa à la prise des décisions. Une sorte d’Africa-cratie y régna depuis plusieurs siècles. Les hommes s’asseirent sous les baobabs et décidèrent du bien naître de la décision. Il exista une sorte d’élection au suffrage indirecte. Par ce que pour qu’on soit considéré comme étant homme il y avait des préalables à remplir. C’est notamment la prise de responsabilité dans la famille ou bien la croissance de la récolte agriculture. De ce fait le pouvoir a été exercé par un groupe des gens qui représenté l’ensemble de la masse populaire. Presque chaque famille était représentée. N’est ce pas ça l’exercice du peuple par le peuple ?
En plus, l’histoire nous enseigne que des femmes participèrent à la vie publique en prenant des postes aussi grandes jusqu’à occuper la place suprême. Il y avait en effet des reines partout en Afrique. La parité homme et femme est un produit purement africain et je l’insiste. L’histoire africaine est beaucoup plus riche même si elle souffre des profondes cicatrices marquées notamment par l’esclavage suivit par la colonisation et présentement les guerres qui ruinent à jamais l’Afrique. On oublie que l’une ou la seule civilisation ancienne qui a durée est africaine. C’est le cas de l’Egypte. De son coté il y a l’Ethiopie qui a encore le caractère du seul pays africain qui n’était pas colonisé. Contrairement à ce qu’on assiste maintenant, des hommes et des femmes se sont combattus pour une Afrique prospère, une Afrique unie avec ses valeurs de tolérance. Oui on a vu la tolérance africaine en Afrique du sud, on oubliera point le grand cœur de cet homme, l’homme qui a connu la prison, la torture mais qui, une fois au pouvoir, a fait preuve d’un digne africain tolérant. En plus d’être un vrai africain, il se distingue de ses pairs comme Gandhi, Lutter King. Par ce qu’étant le seul à voir son rêve se réaliser devant ses yeux et en étant le chef d’œuvre de la nouvelle Afrique du sud. Je vous salue Mandela, tu vivras autant que l’histoire vivra.
Mais ce qu’on voit maintenant, une Afrique déchirée jusqu’à atteindre son paroxysme est le fruit de l’ingérence étrangère. Ces puissants donneurs de leçon ne respectent aucune dignité en dehors de leur territoire. Il y a long temps qu’ils pillent l’Afrique et continue à piller l’Afrique de ses ressources. Lorsqu’un président élu menace leurs intérêts, ils ne tardent pas à alimenter des tensions allant jusqu’à briser le tissu qui unissait les africains. Il est très simple de comprendre cette vérité. Partout où il y a la guerre, il y a un intérêt stratégique qui peut être une richesse ou bien autre chose. Les pays pauvres ou qui ne représentent aucun intérêt n’ont jamais connu la guerre. C’est un constat réel même s’il est consternant de le dire. Une autre question qu’on ne cesse de se poser, comment est ce que des gens qui peinent à manger, trouvent ils des armes ? Il est très étrange. On comprend qu’un foret dense se cache derrière. En faite, toutes les troubles qui secouent actuellement l’Afrique on été initiées par des puissances étrangères. Elles financent des pauvres hommes qui n’ont pas d’état d’âme. La liste est longue. Il y a maintenant le cas des groupes pharmaceutiques et les bateaux marins qui viennent inoculer des poisons à ce peuple martyrisé. Je ne manquerais pas de souligner ce paradoxe de langage. Lorsqu’un dirigeant ferme les yeux en ne demandant que son butin, il est démocrate. Mais lorsqu’un patriote s’attaque à cet arsenal des pilleurs il sera traité de despote, sanguinaire et tout alors qu’il y a des sanguinaires qui n’hésitent pas à dévorer le cadavre de leur mort. Une idéologie machiavélique recouvre l’Afrique.
La démocratie à l’africaine ou Africa-cratie est très ancienne. Elle remonte loin dans le temps avant même l’époque pharaonique. Il est compréhensible lorsqu’on regarde la réalité africaine dans les villages lointaine ou dans la vie des peuples nomades d’Afrique. Aujourd’hui on a une présidente la première du monde nouveau. D’aucuns seront étourdis par cette révélation. Il y a eu certainement des présidentes en Asie mais il ne faut pas oublier qu’elles sont arrivées au pouvoir à cause de leurs familles. C’est une sorte d’une dynastie. On a vu l’exemple de Bhuto en Pakistan. Après sa mort c’est son mari qui l’a succédé. Tel n’est pas le cas de la libérienne. Elle est issue de la couche populaire. Ce n’est pas encore fini, l’alternance au Sénégal a eu comme premier chef du gouvernement une femme. La représentation de la femme ne fait aucun tabou dans plusieurs pays d’Afrique. Au sénat comme à l’Assemblée en passant par les postes clés de l’Etat on y trouve des femmes. En Afrique du sud par exemple, il y a des hommes blancs qui occupent des postes dans le gouvernement. Ce n’est pas le cas en occident. Il y a rarement ou presque pas des noirs qui accèdent à ces postes. La France vient de nommer son premier préfet noir à cause de l’effet Obama. L’Afrique n’aura pas des leçons à apprendre en matière de démocratie, elle a la sienne.
Pour finir, je dirais que le cas du Ghana est une succession d’un modèle d’une Afrique qui retrouve ses valeurs, ses marques. Il ne faut pas oublier le cas du bénin, Sénégal, les Comores, le Mali entre autres.
L’Afrique berceau de l’humanité cache encore des choses qui peuvent émerveiller le monde.
Publié le 03/02/2009 à 12:00 par bensaandi
DES OUTILS POUR BOOSTER L’INVESTISSEMENT
Nul ne peut nier l’importance de l’investissement dans l’activité économique. Fort puissant générateur de revenu et d’emploi, l’investissement est le moteur de l’économie. Depuis la crise de 1929, les Etats n’ont cessé d’encourager l’investissement. Bien qu’on peut constater un recul peu considérable du taux d’investissement dans le monde entier. Ce qui explique d’une part cette actuelle crise.
Pour bien cerner ce sujet, nous allons nous intéresser du cas des Comores. Ce pays insulaire est dirigé de la manière la plus malsaine. Depuis plus de 32ans après l’indépendance, le pays recule de plus en plus et plus de la moitié de la population vit avec moins d’un dollar par jour. Une situation déplorable qui indigne toute la population. Le pays dispose d’une richesse naturelle considérable. Un immense trésor reste inexploité jusqu’à maintenant. Le foret, la mer et un paysage touristique constituent une véritable richesse pour le pays.
Puisque nous abordons qui traite l’investissement on se tiendra seulement à donner quelques repères qui peuvent aider les autorités à relancer l’économie. Notre démarche ne saurait être académique car le niveau d’études dont nous disposons, ne nous permet pas d’aborder ce sujet rigoureusement en se basant sur les principes économiques. Par contre, nous utiliseront les potentialités dont dispose le pays pour éclaircir notre raisonnement.
Il n’est pour secret à personne que le taux d’investissement du pas est presque nul, inexistant. Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, on va d’abord définir l’investissement pour enlever toute équivoque. L’investissement tel est défini dans les manuels économiques est l’ensemble de biens achetés par l’entreprise pour en produire d’autres et venant régulièrement grossir son stock en capital. Ces biens doivent être productifs et ont la particularité d’être durables.
En effet, l’investissement dont on parle ici est celui qui est susceptible de générer de revenu et d’emploi. Se basant sur cette définition, on se rend vite compte que l’investissement du pays est quasi nul. Toute fois il y a lieu de préciser qu’il existe une sorte d’investissement que l’on peu qualifier de social. C’est d’abord l’investissement étatique qui crée bien sur d’emploi mais qui ne génère pas revenu, d’au moins immédiatement : c’est l’investissement humain. L’Etat construit des écoles, donc investie dans le capital humain. Il y a aussi l’investissement communautaire qui peut générer d’externalités positives. C’est le cas par exemple du désenclavement des villages, les foyers culturels, etc.
Pour stimuler l’investissement surtout privé, l’Etat doit entreprendre certaines mesures telles que la baisse du taux d’imposition, l’accès au crédit avec un taux de remboursement moins élevé, réduire les démarches trop longues lorsqu’on veut créer une entreprise et encourager la micro finance par la création des banques.
1. la baisse du taux d’imposition
On sait qu’un impôt excessif tue l’investissement. Il va falloir imposer le juste milieu de sorte que le contribuable n’ait pas l’impression de travailler pour l’Etat. Par ce que si le contribuable se voit imputer la moitié de son bénéfice, il sera tenté à faire le passager clandestin. Ce qui aura pour conséquence la baisse des recettes fiscales et contribuera à creuser le déficit budgétaire. C’est pour ainsi dire que « trop d’impôt, tue l’impôt ».
En faite, le contribuable acceptera de payer ses impôts jusqu’à un seuil au-delà duquel il aura la perception de perdre tout son revenu. A ce moment là il aura intérêt à cacher son bénéfice pour payer moins d’impôt.
Il est donc nécessaire qu’une baisse d’impôt soit opérée pour réduire le risque d’invasion fiscale. Faudra t-il préciser que l’Etat peut aussi élargir l’assiette fiscale en introduisant certaines taxes telles que la TVA, taxe sur les ordures, taxe foncière, taxe sur le produit de la cession d’immobilisation, etc. Ainsi l’Etat élargira conséquemment les recettes fiscales.
2. L’accès au crédit.
Le crédit est sans nul doute la clé de l’investissement. Car les entreprises d’une manière générale font recours au crédit pour financer leurs projets d’investissement. Donc rendre accessible le crédit est un nécessaire pour permettre aux entrepreneurs de maintenir leur exploitation.
Pour rendre accessible le crédit il y a plusieurs critères :
- les conditions d’octroie du crédit ne doivent pas être contraignantes. C'est-à-dire qu’on nous doit pas obliger le demandeur des garanties que lui-même il n’en a pas. C’est encore le cas de sa solvabilité immédiate. Des fois les banques demandent des garanties supérieures au montant emprunté, ce qui est interdit par la loi. Car les banques auront intérêt à ce que le client ne soit pas capable d’honorer l’échéance. Comme ça elles vont réaliser la garantie.
- Le taux d’intérêt ne doit pas être élevé. On sait que l’investissement est une fonction décroissante du taux d’intérêt, c'est-à-dire qu’un taux d’intérêt élevé inhibe l’investissement et qu’un taux d’intérêt faible stimule l’investissement. Ainsi un taux de remboursement supérieur ou égal à 12% est excessif et n’encourage pas l’investissement. Les banques et les institutions financières doivent être conscientes du rôle qu’elles jouent dans l’économie. On ne peut pas imaginer aujourd’hui un monde sans les banques, il serait inconcevable de l’imaginer. On a vu que lorsque les banques et les institutions financières ont passé à coté de leur mission, le monde se trouve dans une crise la pire après celle de 1929. la banque doit remplir une mission d’intérêt général.
3. Réduire le délai de la création d’une entreprise
Un des problèmes majeurs est le délai de la création d’une entreprise. Créer une entreprise chez nous est un parcourt du combattant. Certains se sont découragés du fait de la longue haleine. Des responsabilités politiques sont coupables de tels agissements. Beaucoup de nos concitoyens dénoncent les barrières érigées par des responsables étatiques pour stopper toute initiative de créer une entreprise lorsqu’ils ne sont pas associés au projet. Une telle situation ne fait qu’enfoncer le pays davantage.
Pour pallier ce problème une Agence pour la Promotion des Investissements doit être créé. Cette agence aura comme mission de conseiller les entrepreneurs, de promouvoir la richesse nationale, d’inciter les jeunes à entreprendre, de faciliter la création d’entreprise….
Pour réduire le délai de création d’entreprise, l’agence doit s’occuper des démarches nécessaires. Et pour se faire, on doit regrouper toutes institutions les quelles sont en charge des dossiers (obligatoires pour la création d’entreprise) au sein de l’agence de sorte que les démarches soient effectuées en moins de 24 heures. C'est-à-dire réduire la durée en un jour pour la création d’une entreprise. Une telle politique encouragera les agents à entreprendre. N’oublions pas que les petites et moyennes entreprises créent beaucoup d’emplois que les grosses entreprises.
4. la création des nouvelles banques et institutions financières.
On ne peut ignorer le rôle essentiel que joue une banque dans l’économie. La banque accompagne l’activité économique. C’est elle qui crée l’argent par le biais des crédits. Plus il y a des crédits, plus la masse monétaire augmente. Cette relation n’est pas à expliquer car elle n’entre pas dans notre sujet. On précisera toutefois que le crédit octroyé aux particuliers contribue largement dans le financement des projets. Par opposition, une banque qui n’octroie pas de crédit ne joue pas son rôle de premier prêteur de l’économie.
Le monde des banques est un environnement concurrentiel. Qui fait objet des multiples procès. Chez nous malheureusement, les banques proposent un service de luxe. Seuls les plus riches ont un accès facile au crédit et des fois sans garantie.
Dans une logique de stimuler l’investissement, il va falloir que d’autres banques viennent rejoindre celles existantes. On propose l’ouverture d’une banque agricole, une banque de l’habitat et une autre banque qu’on appelle la Banque du Zakat.
La banque du zakat comme le nom l’indique est une banque qui sera constituée des prélèvements obligatoires sur le revenu selon la loi musulmane. C’est une sorte d’une banque islamique mais à la comorienne. Par proposition de l’Etat, on rendra obligatoire l’acquittement de cette obligation divine. Ce prélèvement représente 0.025% du capital placé annuellement selon notre terme. Il sera difficile au début parce que d’une part plus de la moitié de la population n’est pas bancarisée, d’autre part la manière dont ces fonds seront récoltés.
Ainsi nous proposons la collaboration des autres banques. Ces dernières vont collecter ces fonds et les verser à la dite banque. Quant à la population qui se résigne de l’intérêt, elle aura la possibilité d’ouvrir un compte à la banque du zakat. Cette banque va fonctionner selon les règles de l’islam c'est-à-dire sans intérêt. Toute fois un intérêt sur le bénéfice (généré par le crédit octroyé) sera instauré pour permettre à l’institution de se pérenniser.
Une autre chose, on doit encadrer les communes dans le sens de leurs donner un peu de pouvoir. Nul n’ignore le rôle que joue le village dans l’enseignement, l’urbanisation, etc. certaines des communes gèrent plusieurs millions chaque année. Mais le problème est que ces ressources sont utilisées sans contrôle. Ces millions pouvaient être investis dans des projets rentables générateurs d’emploi et de revenu au lieu qu’ils soient utilisés pour la construction des routes qui ne durent pas malheureusement. C’est inutile de construire des routes alors que sont qui sont censés en bénéficier meurent de faim et sont sans emploi. C’est une occasion pour chaque commune de définir certains objectifs afin de réduire le chômage des jeunes, qui désorientés s’adonnent à des activité de banditisme. La commune doit jouer un rôle d’intermédiaire de l’Etat. Elle doit contribuer dans l’enseignement général mais aussi technique. Elle doit aussi selon ses moyens aider les cultivateurs/ pécheurs à acquérir les nouvelles techniques utilisées partout en passant par la formation et l’accès aux matériels nécessaires pour sont travail. Et à encourager en fin les jeunes retourner progressivement dans l’agriculture ou la pêche. Ce faisant une sorte de prime doit être institué pour encourager ces jeunes. Ou bien la commune peut élaborer un projet qui permettra à ces jeunes de travailler. Et dans ce cas la commune est l’employeur, donc elle payera ces jeunes.
La liste est très exhaustive qu’on ne peut pas, compte tenu de notre niveau d’étude, tout énumérer. Cependant que l’impératif nous pousse à aller au-delà de nos limites en vue de trouver une solution à nos problèmes majeurs. On est conscient que le travail est loin d’être achevé mais chacun doit contribuer selon ses propres moyens afin d’actionner un mouvement vers la prospérité car il est possible. Et nous le croyons dur comme fer. Il suffit qu’on accorde une importance à notre pays. Que l’on sache qu’aucun prophète étranger ne viendra jamais travailler pour notre pays. C’est à nous le pays, c’est à nous de le sauver.
En fin on appelle surtout nos responsables à ouvrir un peu les oreilles et d’entendre le cri de la population en souffrance. Les moyens sont là, il ne manque que la volonté. Sachons que même les pays les plus riches ont eu à un moment de leur vie des problèmes, mais lorsqu’on est conscient du danger qu’on court on ne manque des moyens pour s’en sortir.