A propos de ce blog


Nom du blog :
bensaandi
Description du blog :
l'objectif serait de permettre aux jeunes de réagir sur l'actualité des comores.c
Catégorie :
Blog Journal intime
Date de création :
25.09.2008
Dernière mise à jour :
03.02.2009

RSS

Navigation

Accueil
Gérer mon blog
Créer un blog
Livre d'or bensaandi
Contactez-moi !
Faites passer mon Blog !

Articles les plus lus

· culture du blé
· la patate
· pomme de terre et culture
· culture de pomme de terre
· Le processus de transformation du blé

· mais
· malgache et manioc
· culture de la patate
· DES OUTILS POUR BOOSTER L’INVESTISSEMENT
· La canne à sucre
· LA CULTURE DE LA TOMATE
· mise en place d'un systeme de culture du manioc
· manioc
· bio
· un cadeau de noel

Voir plus 

Statistiques 26 articles


Derniers commentaires Recherche
Recherchez aussi :


un cadeau de noel

Publié le 26/12/2008 à 12:00 par bensaandi
un cadeau de noel
LE PERE NOEL VOUS REVEILLE


Alors que le monde est secoué par la crise économique la pire après celle de 1929, les Comores sont secoués par une crise politique intérieure. A l’image des politiques le pays est enfermé dans un discours infortuné. Le manque de cohésion et d’attente contribue au ralentissement du pays. Certains qui opposent même les idées innovatrices n’ont rien à proposer en échange. Toujours et encore des discours, ils oublient le cri de détresse du comorien qui peine à manger ne serait ce qu’une seule fois la journée. Ces mêmes politiques étaient au pouvoir pendant un lustre et nos problèmes n’ont cessé de s’accroître. Quand il était question de résoudre un seul problème ils ne sont pas parvenus. On se demande comment parviendront ils à donner des solutions à ce pays qui est malade partout. Ils se sont focalisés sur des questions inutiles. Ils ne parlent jamais de la baisse considérable du pouvoir d’achat, ils ne parlent non plus de la hausse du chômage et ne parlerons surtout pas de la crise économique qui a frappé de plein fouet les économies les plus rudes. Le pays a toujours était en crise mais ce qu’on connaît présentement est inquiétant. Pourquoi ces messiers ne donnent pas leurs propositions de sortie de crise, surtout la crise alimentaire avant l’économique. On se demande s’ils sont capables de donner des solutions. La force de ces dits politiques n’est fondée que sur la faiblesse d’esprit de ceux qui les écoutent. J’ai l’impression comme s’ils sont en déphasage avec le monde réel. Ils vivent le 17e siècle dans lequel, on peut se contenter d’un bout de pain pour dire que les choses marchent. Le pays n’a fait aucune avance dans aucune des domaines. Un recule extraordinaire frappe les îles depuis 1978. Ceux qui voient un avancement, ne parlent que de leur bat ventre qui ne cesse de se développer au détriment des milliers d’âmes comoriennes.
Le pays a connu plusieurs prophètes, mais aucun n’a pu réussir sa mission. Des notables jusqu’aux jeunes, ils se sont succédés au pouvoir sans que rien ne change. Au contraire la situation s’empire. Aujourd’hui la situation est arrivée à son paroxysme. On ne sait pas à quel saint se vouer. Le bout de la révolte populaire n’est pas loin.
Le père noël vous parle, vous les gouvernants. La population ne demande qu’une seule chose vivre dans la dignité. Elle veut subvenir à ses besoins les plus élémentaires à savoir se loger, se nourrir et se soigner. Elle demande du travail générateur du revenu. Le peuple comorien est laborieux, le passé nous enseigne.
Il est temps qu’un programme d’industrialisation soit mis en place. On doit d’abord industrialiser l’agriculture, notre seule ressource. Cette phase d’industrialisation va permettre la création des milliers d’emploi. Il n’y a aucune alternative possible. Le pays a beaucoup d’argents. Des millions des billets circulent chaque jour. La preuve en est que la part des importations est très importante. Je lance un appel à tous les hommes riches de participer à la relance de cette nouvelle tendance. L’Etat ne peut pas tout faire, et d’ailleurs il ne dispose des moyens lui permettant d’intervenir dans ce secteur. Son rôle serait d’encadrer les nouveaux intervenants en créant un environnement juridique le quel garantira la sécurité de ces élus intervenants. L’entreprise est la clé de voûte du développement. Les milliards jetés dans une consommation ostentatoire pendant le grand mariage pouvait servir à mon avis à relancer les industries du pays. On dispose d’une espace verte plus riche et vierge. En passant par l’agriculture jusqu’au tourisme, un programme doit être élaboré d’investissement. On est que dans la phase de budgétisation. Il faut tout d’abord déterminer les ressources à allouer aux programmes d’investissement avant de rechercher le financement. En outre c’est d’essayer de répondre la question suivante. Combien vaut la réalisation d’un tel projet ?
Cependant qu’une telle étude doit être menée par une personne morale ou physique qui officie dans le secteur privé. Cela nécessite un appel d’offre. Je souligne sur cet aspect par ce qu’on constate que les marchés s’octroient par militantisme.
En plus, je voudrais rappeler qu’aucun pays au monde n’est construit sans l’apport du peuple. C'est-à-dire que le peuple doit participer à hauteur de 70% dans la création de nouvel Etat.
Ce n’est pas de l’optimisme de croire au développement, c’est plutôt du réalisme. Contrairement à d’autres qui pensent que les Comores ne seront jamais développés, moi je vous assure que ce dernier n’est pas loin. Il surgira dans notre pays, et effacera les larmes de ces milliers d’hommes.
On doit tout d’abord comprendre qu’il n’existe pas une architecture propre au développement. Seul le travail paye. On doit se mettre au travail. Et comme je le disais tantôt, l’époque de l’Etat maître est révolue. Le peuple est le seul maître de son destin. On doit libéraliser tous les secteurs économiques du pays. Aucune barrière ne doit pas être érigé dans un tel ou autre secteur. D’aucuns me diront qu’il ne sera pas facile à éteindre ces objectifs. Je suis d’accord avec eux car sans la volonté des acteurs économiques qui sont l’Etat, l’entreprise et le ménage aucune réalisation n’est possible. Dale Carnegie disait dans l’un de ses ouvrages que : le remède souverain pour retrouver l’enthousiasme, si nous l’avons perdu, est de nous redresser joyeusement, de parler et d’agir comme si l’enthousiasme était revenu.
En outre, on doit se relever avec courage et faire de cette réalisation une impérative et non une chimère. Car le courage est une sensation merveilleuse et aucune pilule ne nous le donnera jamais. Je me rappelle avoir lu une histoire d’un roi qui voulait envahir l’Angleterre. Lorsqu’il découvre la peur aux yeux de ses soldats, il brûla tous les embarquements et les vivres et se retira avec ses troupes pour attendre l’ennemi. Ses trompes comprirent qu’il s’agit de gagner ou mourir. Ils se battaient pour survivre, il n’était pas question de gagner ou de perdre. Ils gagnèrent la guerre et l’Ecosse devint maître de l’Angleterre.
C’est pour dire que si on fait de cette réalisation une question de vie ou de mort, on se sentira obliger d’y parvenir. J’ai confiance quand au peuple laborieux des Comores, il suffit de le mettre à l’épreuve pour voir dans quel bois il se chauffe.
Ma modeste contribution est loin d’être la meilleure. En lieu et place de faire les procès de quiconque je préfère donner mon opinion en vue de solutionner notre plaie.
Je m’arrête en disant que le cri du peuple est une arme sans feu qui aura certainement d’effets tôt ou tard.
Vive l’unité des comoriens, vive le libéralisme.
Bensaandi à Dakar

culture du banane

Publié le 27/12/2008 à 12:00 par bensaandi
LA CULTURE de LA BANANE





Plante géante, herbacée pérenne du groupe des monocotylédones appartenant aux Musacées.

Annuelle proprement dite car il faut couper entièrement le régime lors de la récolte; mais vivace dans son cycle de reproduction à partir

des rejets latéraux qui entraînent un nouveau cycle. Trop d'ombre peut nuire au développement des fruits; beaucoup de soleil

demande un arrosage. Exposé en mi-ombre, appréciant particulièrement les lisières des forêts, les bordures de routes.



La véritable tige du bananier est souterraine qu'on appelle bulbe, corne ou rhizome et qui ne fait qu'affleurer le niveau du sol jusqu'à

l'époque de la floraison. C'est à partir de la partie apicale du bulbe (le méristème terminal) que sont émises les feuilles et, plus tard,

l'inflorescence. Chaque feuille présente une partie basale très développée,la gaine, qui s'amincit en un robuste pétiole, prolongé par

une nervure centrale de part et d'autre de laquelle s'étend le limbe. Le pseudo-tronc du bananier (car ce n'est pas un vrai) n'est dû

qu'à la forte imbrication des gaines foliaires, maintenues rigides par la présence de longues fibres et par la turgescence des tissus.



Les nouvelles feuilles sont émises à partir de l'apex du bulbe et doivent progresser à l'intérieur du pseudo-tronc avant d'apparaître

au centre de la couronne foliaire. À sa sortie, la jeune feuille est enroulée sur elle-même comme un cigare et ne pourra se

dérouler que lorsqu'elle sera entièrement dégagée.



Après avoir produit un certain nombre de feuilles (une trentaine pour les variétés cultivées),de 60 cm de large par 3 m de

long environ, le méristème terminal voit sa fonction modifiée: c'est l'induction florale. La tige devient tige florale se met à croître

au centre du pseudo-tronc poussant à son extrémité l'inflorescence qui se développe, grossit et finit par émerger au sommet

de la plante. C'est la jetée.



Chez la plupart des variétés à fruits comestibles, l'inflorescence se recourbe vers le sol et le bourgeon appelé popotte, pend

verticalement. Celui-ci est composé de spathes violacées (bractées) et à l'aisselle de chacune de ces spathes se trouve un groupe

de fleurs placées en deux rangées serrées.

Le bourgeon continuant sa croissance, les spathes se soulèvent et généralement tombent, laissant apparaître les fleurs, dirigées

obliquement vers le bas. Les premiers groupes sont les fleurs femelles,les organes femelles (ovaire, style et stigmate)

étant proportionnellement mieux développées que les organes mâles (étamines). Après avoir produit un certain nombre de

fleurs femelles, et presque sans transition, la tige florale ne porte plus que des fleurs à ovaire réduit, appelées fleurs mâles

et dégénérant rapidement.



Alors que continue la croissance du bourgeon, les styles et stigmates des fleurs femelles se dessèchent tandis que l'ovaire se

développe et devient fruit ou "doigt" tout en se redressant vers le haut pour chercher la lumière. Le régime prend alors son

allure définitive, composé d'un certain nombre de mains ou "pattes", nom donné à chaque groupe de fruits issu des fleurs femelles.



Après la production et la récolte des régimes, la plante ne meurt pas; un ou plusieurs rejets latéraux prennent alors le relais en

un nouveau cycle. La pérennité du bananier est ainsi assurée par ce mode de reproduction végétative.



La récolte ou fanaison s'effectue en coupant, à l'aide d'une machette, le régime complet de bananes avant leur pleine maturité.

mais aussi.....



La culture... en raccourci

Le climat et le terrain

Climat: les régions principales de la culture des bananes sont dans un secteur humide des tropiques jusqu'à 500m d'altitude et entre 20° de latitude Nord et 20°

de latitude Sud.

C'est dans ce climat que les bananes se développent le mieux. Un déplacement vers une altitude plus haute prolonge la phase végétative d'environ un mois si on

monte d'environ 100m. Les précipitations devraient être au minimum de 2000mm par année et régulièrement distribuées (minimum 25-50mm par semaine). S'il n'y a pas

assez de précipitations on doit arroser artificiellement. La température ne doit pas être en dessous de 20° et pas en dessus de 40°C. Si la température est en dessous

de 12°, les fruits ont un choc thermique. Dans les pays subtropicaux les hivers froids donnent un développement végétatif moins bon : les feuilles et les fruits sont

moins grands et les revenus plus petits. Pour un développement optimal on utilise aussi le plein soleil. Les grandes vitesses de vent peuvent faire des grands sinistres

comme casser les feuilles ou l'enracinement des faux troncs. Les plantations doivent être protégés si possible.



Terrain: le bananier affecte de grandes prétentions au terrain. Le terrain doit posséder des bonnes propriétés physiques et chimiques car les racines ne peuvent

pas tourner autour des obstacles et non plus les percer. Il doit être léger, profond, bien aéré et dans les 20cm supérieurs riches en minéraux et en matière organique.

Le terrain doit être drainant. Le meilleur terrain est une terre glaise sableuse.

Le pH n'a pas une grande importance. Il peut être entre 4.5 à 8. La zone optimale est entre 5 à 7.

Multiplication et élevage du plant

La banane se multiplie végétativement par le rhizome et les rejets.

Les rejets utilisés ont six à huit mois et, avant leur inflorescence, on les appelle "maiden-suckers". On les partage des rhizomes et les raccourcis sur 30cm de haut,

comme ça on coupe l'inflorescence. Bientôt ils commencent à faire des racines et de nouveaux rejets. On laisse pousser les plus vigoureux. Les jeunes pousses

ont une croissance très rapide. On distingue deux types de pousses : les pousses qui ont des feuilles droites encore fermées sont appelées "sword-suckers;" et

les pousses qui viennent de sortir du sol sont appelées "peepers". Si on utilise des "sword-suckers" on enlève des feuilles. Les "peepers" sont moins utilisés,

car elles poussent très lentement.

Si on utilise le rhizome entier, on déterre le pied avec les racines. On prélève seulement sur des plantes qui ont déjà porté des fruits. Ensuite on enlève toutes les

racine adventives et on nettoie le rhizome. On le taille sur deux ou trois yeux. Les rhizomes peuvent aussi être séparés en petits segments avec un œil pour obtenir

plus de plantes. C'est mieux de prendre des pied-mère jeunes, parce qu'ils ont moins de maladies et pas de ravageurs.

Méthode de culture

Pour cultiver les bananes on utilise un nouveau terrain, un ancien terrain de bananes ou un terrain qui était déjà utilisé par les agriculteurs. Si on cultive sur un

ancien terrain de bananes on doit labourer la terre et enfouir les vieilles plantes. Mais on doit traiter la terre (avec un produit chimique) pour éviter que l'ancienne

plante ne puisse faire des nouvelles pousses. Sur les autres terrains, la terre doit être légère sur une grande profondeur.

Dans les tropiques, le meilleur moment pour planter la culture est avant la pluie. Dans les régions où la pluie est régulière, on peut planter toute l'année.

En climat subtropical, si on fait une culture, on doit s'assurer que la floraison tombe dans les mois d'été. Dans la première année on peut aussi planter des

cultures annuelles entre les bananiers, comme les haricots, le maïs et d’autres légumes. Comme ceci on coupe la monoculture. Les bananiers sont aussi

des plantes qui donnent de l'ombre aux autres culture comme le café ou le cacao. Les bananiers sont sensibles au manque d'eau, donc on doit souvent

les arroser.



Fumure et soins



Fumure: Le bananier a besoin de beaucoup d’éléments nutritifs. La quantité d’éléments nutritifs est réglée par rapport à la région et au stade de croissance

de la plante. Le premier apport en éléments nutritifs est à la plantation. Le bananier utilise une grande quantité des potassium. Si il y a un manque de potassium

il y aura un changement de couleur des feuilles et les feuilles âgées meurent. Après le potassium, le bananier est exigeant en azote. De temps en temps on doit

apporter un peu de phosphore.

Si on épand de l'engrais chez les jeunes plantes on le fait à un mètre de distance autour de la plante. On applique une fumure de couverture lorsque le

système racinaire est suffisamment développé.



Soins: Les mesures de soins sont: désherbage, travaux de sol, régulation des rejets, enlèvement des feuilles mortes et des parties malades.

L'inflorescence des fruits est entouré avec un sac plastique spécial. Ce sac protège les fruits et garde une température régulière. Chaque semaine on fixe

une bande avec une autre couleur, afin de reconnaître l'âge du fascicule.

La régulation des rejets est importante. Si on ne la contrôle pas on a trop de jeunes plantes autour de la plante adulte. On coupe les rejets toutes les six

à huit semaines. Si les travaux de soins sont bien faits, on peut obtenir un bananier de 20 ans même plus.

Ravageurs et agents pathogènes

Voir page pédagogique

Récolte

Dans la plupart des pays où on cultive des bananes, on a toute l'année des fruits. La période de récolte est limitée dans les régions subtropicales.

Une plantation de bananes ne peut jamais être récoltée en une fois. Parce qu'on doit bien vérifier que la banane soit mûre. Les bananes n'ont pas une

saison, mais le récolte intensive est d'octobre à décembre et février à mars.

Toutes les bananes sont récoltées vertes à cause du goût. Les bananes qui sont déjà mûres au fascicule ne sont plus mangeables. On coupe des

bananes si elles sont presque à la fin de leur maturation (3/4). On récolte les bananes à la main. Et on coupe des feuilles et le tronc en grands morceaux

et on les laisse sur le plantation pour la fumure.

banane

Publié le 27/12/2008 à 12:00 par bensaandi
Plante géante, herbacée pérenne du groupe des monocotylédones appartenant aux Musacées.

Annuelle proprement dite car il faut couper entièrement le régime lors de la récolte; mais vivace dans son cycle de reproduction à partir

des rejets latéraux qui entraînent un nouveau cycle. Trop d'ombre peut nuire au développement des fruits; beaucoup de soleil

demande un arrosage. Exposé en mi-ombre, appréciant particulièrement les lisières des forêts, les bordures de routes.



La véritable tige du bananier est souterraine qu'on appelle bulbe, corne ou rhizome et qui ne fait qu'affleurer le niveau du sol jusqu'à

l'époque de la floraison. C'est à partir de la partie apicale du bulbe (le méristème terminal) que sont émises les feuilles et, plus tard,

l'inflorescence. Chaque feuille présente une partie basale très développée,la gaine, qui s'amincit en un robuste pétiole, prolongé par

une nervure centrale de part et d'autre de laquelle s'étend le limbe. Le pseudo-tronc du bananier (car ce n'est pas un vrai) n'est dû

qu'à la forte imbrication des gaines foliaires, maintenues rigides par la présence de longues fibres et par la turgescence des tissus.



Les nouvelles feuilles sont émises à partir de l'apex du bulbe et doivent progresser à l'intérieur du pseudo-tronc avant d'apparaître

au centre de la couronne foliaire. À sa sortie, la jeune feuille est enroulée sur elle-même comme un cigare et ne pourra se

dérouler que lorsqu'elle sera entièrement dégagée.



Après avoir produit un certain nombre de feuilles (une trentaine pour les variétés cultivées),de 60 cm de large par 3 m de

long environ, le méristème terminal voit sa fonction modifiée: c'est l'induction florale. La tige devient tige florale se met à croître

au centre du pseudo-tronc poussant à son extrémité l'inflorescence qui se développe, grossit et finit par émerger au sommet

de la plante. C'est la jetée.



Chez la plupart des variétés à fruits comestibles, l'inflorescence se recourbe vers le sol et le bourgeon appelé popotte, pend

verticalement. Celui-ci est composé de spathes violacées (bractées) et à l'aisselle de chacune de ces spathes se trouve un groupe

de fleurs placées en deux rangées serrées.

Le bourgeon continuant sa croissance, les spathes se soulèvent et généralement tombent, laissant apparaître les fleurs, dirigées

obliquement vers le bas. Les premiers groupes sont les fleurs femelles,les organes femelles (ovaire, style et stigmate)

étant proportionnellement mieux développées que les organes mâles (étamines). Après avoir produit un certain nombre de

fleurs femelles, et presque sans transition, la tige florale ne porte plus que des fleurs à ovaire réduit, appelées fleurs mâles

et dégénérant rapidement.



Alors que continue la croissance du bourgeon, les styles et stigmates des fleurs femelles se dessèchent tandis que l'ovaire se

développe et devient fruit ou "doigt" tout en se redressant vers le haut pour chercher la lumière. Le régime prend alors son

allure définitive, composé d'un certain nombre de mains ou "pattes", nom donné à chaque groupe de fruits issu des fleurs femelles.



Après la production et la récolte des régimes, la plante ne meurt pas; un ou plusieurs rejets latéraux prennent alors le relais en

un nouveau cycle. La pérennité du bananier est ainsi assurée par ce mode de reproduction végétative.



La récolte ou fanaison s'effectue en coupant, à l'aide d'une machette, le régime complet de bananes avant leur pleine maturité.

mais aussi.....



La culture... en raccourci

Le climat et le terrain

Climat: les régions principales de la culture des bananes sont dans un secteur humide des tropiques jusqu'à 500m d'altitude et entre 20° de latitude Nord et 20°

de latitude Sud.

C'est dans ce climat que les bananes se développent le mieux. Un déplacement vers une altitude plus haute prolonge la phase végétative d'environ un mois si on

monte d'environ 100m. Les précipitations devraient être au minimum de 2000mm par année et régulièrement distribuées (minimum 25-50mm par semaine). S'il n'y a pas

assez de précipitations on doit arroser artificiellement. La température ne doit pas être en dessous de 20° et pas en dessus de 40°C. Si la température est en dessous

de 12°, les fruits ont un choc thermique. Dans les pays subtropicaux les hivers froids donnent un développement végétatif moins bon : les feuilles et les fruits sont

moins grands et les revenus plus petits. Pour un développement optimal on utilise aussi le plein soleil. Les grandes vitesses de vent peuvent faire des grands sinistres

comme casser les feuilles ou l'enracinement des faux troncs. Les plantations doivent être protégés si possible.



Terrain: le bananier affecte de grandes prétentions au terrain. Le terrain doit posséder des bonnes propriétés physiques et chimiques car les racines ne peuvent

pas tourner autour des obstacles et non plus les percer. Il doit être léger, profond, bien aéré et dans les 20cm supérieurs riches en minéraux et en matière organique.

Le terrain doit être drainant. Le meilleur terrain est une terre glaise sableuse.

Le pH n'a pas une grande importance. Il peut être entre 4.5 à 8. La zone optimale est entre 5 à 7.

Multiplication et élevage du plant

La banane se multiplie végétativement par le rhizome et les rejets.

Les rejets utilisés ont six à huit mois et, avant leur inflorescence, on les appelle "maiden-suckers". On les partage des rhizomes et les raccourcis sur 30cm de haut,

comme ça on coupe l'inflorescence. Bientôt ils commencent à faire des racines et de nouveaux rejets. On laisse pousser les plus vigoureux. Les jeunes pousses

ont une croissance très rapide. On distingue deux types de pousses : les pousses qui ont des feuilles droites encore fermées sont appelées "sword-suckers;" et

les pousses qui viennent de sortir du sol sont appelées "peepers". Si on utilise des "sword-suckers" on enlève des feuilles. Les "peepers" sont moins utilisés,

car elles poussent très lentement.

Si on utilise le rhizome entier, on déterre le pied avec les racines. On prélève seulement sur des plantes qui ont déjà porté des fruits. Ensuite on enlève toutes les

racine adventives et on nettoie le rhizome. On le taille sur deux ou trois yeux. Les rhizomes peuvent aussi être séparés en petits segments avec un œil pour obtenir

plus de plantes. C'est mieux de prendre des pied-mère jeunes, parce qu'ils ont moins de maladies et pas de ravageurs.

Méthode de culture

Pour cultiver les bananes on utilise un nouveau terrain, un ancien terrain de bananes ou un terrain qui était déjà utilisé par les agriculteurs. Si on cultive sur un

ancien terrain de bananes on doit labourer la terre et enfouir les vieilles plantes. Mais on doit traiter la terre (avec un produit chimique) pour éviter que l'ancienne

plante ne puisse faire des nouvelles pousses. Sur les autres terrains, la terre doit être légère sur une grande profondeur.

Dans les tropiques, le meilleur moment pour planter la culture est avant la pluie. Dans les régions où la pluie est régulière, on peut planter toute l'année.

En climat subtropical, si on fait une culture, on doit s'assurer que la floraison tombe dans les mois d'été. Dans la première année on peut aussi planter des

cultures annuelles entre les bananiers, comme les haricots, le maïs et d’autres légumes. Comme ceci on coupe la monoculture. Les bananiers sont aussi

des plantes qui donnent de l'ombre aux autres culture comme le café ou le cacao. Les bananiers sont sensibles au manque d'eau, donc on doit souvent

les arroser.



Fumure et soins



Fumure: Le bananier a besoin de beaucoup d’éléments nutritifs. La quantité d’éléments nutritifs est réglée par rapport à la région et au stade de croissance

de la plante. Le premier apport en éléments nutritifs est à la plantation. Le bananier utilise une grande quantité des potassium. Si il y a un manque de potassium

il y aura un changement de couleur des feuilles et les feuilles âgées meurent. Après le potassium, le bananier est exigeant en azote. De temps en temps on doit

apporter un peu de phosphore.

Si on épand de l'engrais chez les jeunes plantes on le fait à un mètre de distance autour de la plante. On applique une fumure de couverture lorsque le

système racinaire est suffisamment développé.



Soins: Les mesures de soins sont: désherbage, travaux de sol, régulation des rejets, enlèvement des feuilles mortes et des parties malades.

L'inflorescence des fruits est entouré avec un sac plastique spécial. Ce sac protège les fruits et garde une température régulière. Chaque semaine on fixe

une bande avec une autre couleur, afin de reconnaître l'âge du fascicule.

La régulation des rejets est importante. Si on ne la contrôle pas on a trop de jeunes plantes autour de la plante adulte. On coupe les rejets toutes les six

à huit semaines. Si les travaux de soins sont bien faits, on peut obtenir un bananier de 20 ans même plus.

Ravageurs et agents pathogènes

Voir page pédagogique

Récolte

Dans la plupart des pays où on cultive des bananes, on a toute l'année des fruits. La période de récolte est limitée dans les régions subtropicales.

Une plantation de bananes ne peut jamais être récoltée en une fois. Parce qu'on doit bien vérifier que la banane soit mûre. Les bananes n'ont pas une

saison, mais le récolte intensive est d'octobre à décembre et février à mars.

Toutes les bananes sont récoltées vertes à cause du goût. Les bananes qui sont déjà mûres au fascicule ne sont plus mangeables. On coupe des

bananes si elles sont presque à la fin de leur maturation (3/4). On récolte les bananes à la main. Et on coupe des feuilles et le tronc en grands morceaux

et on les laisse sur le plantation pour la fumure.

agriculture

Publié le 27/12/2008 à 12:00 par bensaandi
Plante géante, herbacée pérenne du groupe des monocotylédones appartenant aux Musacées.

Annuelle proprement dite car il faut couper entièrement le régime lors de la récolte; mais vivace dans son cycle de reproduction à partir

des rejets latéraux qui entraînent un nouveau cycle. Trop d'ombre peut nuire au développement des fruits; beaucoup de soleil

demande un arrosage. Exposé en mi-ombre, appréciant particulièrement les lisières des forêts, les bordures de routes.



La véritable tige du bananier est souterraine qu'on appelle bulbe, corne ou rhizome et qui ne fait qu'affleurer le niveau du sol jusqu'à

l'époque de la floraison. C'est à partir de la partie apicale du bulbe (le méristème terminal) que sont émises les feuilles et, plus tard,

l'inflorescence. Chaque feuille présente une partie basale très développée,la gaine, qui s'amincit en un robuste pétiole, prolongé par

une nervure centrale de part et d'autre de laquelle s'étend le limbe. Le pseudo-tronc du bananier (car ce n'est pas un vrai) n'est dû

qu'à la forte imbrication des gaines foliaires, maintenues rigides par la présence de longues fibres et par la turgescence des tissus.



Les nouvelles feuilles sont émises à partir de l'apex du bulbe et doivent progresser à l'intérieur du pseudo-tronc avant d'apparaître

au centre de la couronne foliaire. À sa sortie, la jeune feuille est enroulée sur elle-même comme un cigare et ne pourra se

dérouler que lorsqu'elle sera entièrement dégagée.



Après avoir produit un certain nombre de feuilles (une trentaine pour les variétés cultivées),de 60 cm de large par 3 m de

long environ, le méristème terminal voit sa fonction modifiée: c'est l'induction florale. La tige devient tige florale se met à croître

au centre du pseudo-tronc poussant à son extrémité l'inflorescence qui se développe, grossit et finit par émerger au sommet

de la plante. C'est la jetée.



Chez la plupart des variétés à fruits comestibles, l'inflorescence se recourbe vers le sol et le bourgeon appelé popotte, pend

verticalement. Celui-ci est composé de spathes violacées (bractées) et à l'aisselle de chacune de ces spathes se trouve un groupe

de fleurs placées en deux rangées serrées.

Le bourgeon continuant sa croissance, les spathes se soulèvent et généralement tombent, laissant apparaître les fleurs, dirigées

obliquement vers le bas. Les premiers groupes sont les fleurs femelles,les organes femelles (ovaire, style et stigmate)

étant proportionnellement mieux développées que les organes mâles (étamines). Après avoir produit un certain nombre de

fleurs femelles, et presque sans transition, la tige florale ne porte plus que des fleurs à ovaire réduit, appelées fleurs mâles

et dégénérant rapidement.



Alors que continue la croissance du bourgeon, les styles et stigmates des fleurs femelles se dessèchent tandis que l'ovaire se

développe et devient fruit ou "doigt" tout en se redressant vers le haut pour chercher la lumière. Le régime prend alors son

allure définitive, composé d'un certain nombre de mains ou "pattes", nom donné à chaque groupe de fruits issu des fleurs femelles.



Après la production et la récolte des régimes, la plante ne meurt pas; un ou plusieurs rejets latéraux prennent alors le relais en

un nouveau cycle. La pérennité du bananier est ainsi assurée par ce mode de reproduction végétative.



La récolte ou fanaison s'effectue en coupant, à l'aide d'une machette, le régime complet de bananes avant leur pleine maturité.

mais aussi.....



La culture... en raccourci

Le climat et le terrain

Climat: les régions principales de la culture des bananes sont dans un secteur humide des tropiques jusqu'à 500m d'altitude et entre 20° de latitude Nord et 20°

de latitude Sud.

C'est dans ce climat que les bananes se développent le mieux. Un déplacement vers une altitude plus haute prolonge la phase végétative d'environ un mois si on

monte d'environ 100m. Les précipitations devraient être au minimum de 2000mm par année et régulièrement distribuées (minimum 25-50mm par semaine). S'il n'y a pas

assez de précipitations on doit arroser artificiellement. La température ne doit pas être en dessous de 20° et pas en dessus de 40°C. Si la température est en dessous

de 12°, les fruits ont un choc thermique. Dans les pays subtropicaux les hivers froids donnent un développement végétatif moins bon : les feuilles et les fruits sont

moins grands et les revenus plus petits. Pour un développement optimal on utilise aussi le plein soleil. Les grandes vitesses de vent peuvent faire des grands sinistres

comme casser les feuilles ou l'enracinement des faux troncs. Les plantations doivent être protégés si possible.



Terrain: le bananier affecte de grandes prétentions au terrain. Le terrain doit posséder des bonnes propriétés physiques et chimiques car les racines ne peuvent

pas tourner autour des obstacles et non plus les percer. Il doit être léger, profond, bien aéré et dans les 20cm supérieurs riches en minéraux et en matière organique.

Le terrain doit être drainant. Le meilleur terrain est une terre glaise sableuse.

Le pH n'a pas une grande importance. Il peut être entre 4.5 à 8. La zone optimale est entre 5 à 7.

Multiplication et élevage du plant

La banane se multiplie végétativement par le rhizome et les rejets.

Les rejets utilisés ont six à huit mois et, avant leur inflorescence, on les appelle "maiden-suckers". On les partage des rhizomes et les raccourcis sur 30cm de haut,

comme ça on coupe l'inflorescence. Bientôt ils commencent à faire des racines et de nouveaux rejets. On laisse pousser les plus vigoureux. Les jeunes pousses

ont une croissance très rapide. On distingue deux types de pousses : les pousses qui ont des feuilles droites encore fermées sont appelées "sword-suckers;" et

les pousses qui viennent de sortir du sol sont appelées "peepers". Si on utilise des "sword-suckers" on enlève des feuilles. Les "peepers" sont moins utilisés,

car elles poussent très lentement.

Si on utilise le rhizome entier, on déterre le pied avec les racines. On prélève seulement sur des plantes qui ont déjà porté des fruits. Ensuite on enlève toutes les

racine adventives et on nettoie le rhizome. On le taille sur deux ou trois yeux. Les rhizomes peuvent aussi être séparés en petits segments avec un œil pour obtenir

plus de plantes. C'est mieux de prendre des pied-mère jeunes, parce qu'ils ont moins de maladies et pas de ravageurs.

Méthode de culture

Pour cultiver les bananes on utilise un nouveau terrain, un ancien terrain de bananes ou un terrain qui était déjà utilisé par les agriculteurs. Si on cultive sur un

ancien terrain de bananes on doit labourer la terre et enfouir les vieilles plantes. Mais on doit traiter la terre (avec un produit chimique) pour éviter que l'ancienne

plante ne puisse faire des nouvelles pousses. Sur les autres terrains, la terre doit être légère sur une grande profondeur.

Dans les tropiques, le meilleur moment pour planter la culture est avant la pluie. Dans les régions où la pluie est régulière, on peut planter toute l'année.

En climat subtropical, si on fait une culture, on doit s'assurer que la floraison tombe dans les mois d'été. Dans la première année on peut aussi planter des

cultures annuelles entre les bananiers, comme les haricots, le maïs et d’autres légumes. Comme ceci on coupe la monoculture. Les bananiers sont aussi

des plantes qui donnent de l'ombre aux autres culture comme le café ou le cacao. Les bananiers sont sensibles au manque d'eau, donc on doit souvent

les arroser.



Fumure et soins



Fumure: Le bananier a besoin de beaucoup d’éléments nutritifs. La quantité d’éléments nutritifs est réglée par rapport à la région et au stade de croissance

de la plante. Le premier apport en éléments nutritifs est à la plantation. Le bananier utilise une grande quantité des potassium. Si il y a un manque de potassium

il y aura un changement de couleur des feuilles et les feuilles âgées meurent. Après le potassium, le bananier est exigeant en azote. De temps en temps on doit

apporter un peu de phosphore.

Si on épand de l'engrais chez les jeunes plantes on le fait à un mètre de distance autour de la plante. On applique une fumure de couverture lorsque le

système racinaire est suffisamment développé.



Soins: Les mesures de soins sont: désherbage, travaux de sol, régulation des rejets, enlèvement des feuilles mortes et des parties malades.

L'inflorescence des fruits est entouré avec un sac plastique spécial. Ce sac protège les fruits et garde une température régulière. Chaque semaine on fixe

une bande avec une autre couleur, afin de reconnaître l'âge du fascicule.

La régulation des rejets est importante. Si on ne la contrôle pas on a trop de jeunes plantes autour de la plante adulte. On coupe les rejets toutes les six

à huit semaines. Si les travaux de soins sont bien faits, on peut obtenir un bananier de 20 ans même plus.

Ravageurs et agents pathogènes

Voir page pédagogique

Récolte

Dans la plupart des pays où on cultive des bananes, on a toute l'année des fruits. La période de récolte est limitée dans les régions subtropicales.

Une plantation de bananes ne peut jamais être récoltée en une fois. Parce qu'on doit bien vérifier que la banane soit mûre. Les bananes n'ont pas une

saison, mais le récolte intensive est d'octobre à décembre et février à mars.

Toutes les bananes sont récoltées vertes à cause du goût. Les bananes qui sont déjà mûres au fascicule ne sont plus mangeables. On coupe des

bananes si elles sont presque à la fin de leur maturation (3/4). On récolte les bananes à la main. Et on coupe des feuilles et le tronc en grands morceaux

et on les laisse sur le plantation pour la fumure.

bio

Publié le 27/12/2008 à 12:00 par bensaandi
LA BANANE

Petit régime de bananesLa banane bananes

est le fruit frais le plus consommé dans le monde. 50 millions de tonnes de bananes sont produites chaque année dans les pays d'Asie (40%), l’Amérique latine (27%) et l’Afrique (13%).

Recettes à base de bananes: le plein de vitamines!
LE CLIMAT:

Le bananier étant originaire des climats tropicaux: sous certaines latitudes, la culture se pratique sous serre avec une irrigation forcée.

La température idéale est comprise entre 25 et 28°C avec une hygrométrie élevée.

Apport en eau de 120 à 150 mm/mois avec une concentration ne dépassant pas 350mg/l de chlorure et 1,5g/l de sels totaux.

La plante aura besoin d'environ 2000 heures d'insolation par cycle de récolte.
LA BANANERAIE

Une animation sur la densité des bananeraies est visible en passant/quittant l'image avec la souris.

Une autre photo en plein champ
LE SOL:

Il devra être drainant et riche.Il sera traité avec un nématicide avant plantation.

Prévoir des trous 30/40 cm en profondeur par 40/50 cm de large dans lesquels on viendrat mettre: 10 à 20 kg de fumier, 50-100g de sulfate d'ammoniaque,100-200g de sulfate de potasse.
LES ENGRAIS:

Environ 10 à 15 jours après la plantation, on apportera chaque semaine 25 g de Calcium Ammonium Nitrate pendant un mois.

Jusqu'à la floraison, chaque pied recevra un apport de 100 g de 13:13:20:2 chaque mois .

De la floraison à la récolte, on apportera ensuite 60 g de sulfate de potasse et 40 g d'urée chaque mois afin d'améliorer le rendement et la qualité de fruits.

En fonction de l'age de la plante et de la végétation et de l'époque de l'année on peut module :plus riche en phosphore lorsque le sujet est très jeune, plus riche en Azote lorsque la plante fait ses feuilles, plus riche en potassium lorsque la plante fait son régime de banane.
LES PLANTS:

Limite à 2500/hectare pour 60 tonnes/an

Soit on utilise du matériel vitro

[Jeunes bananiers prêt à être repiqués]

ou on pratique le prélèvement d' oeils

[Rejet de bananier]

qui devront faire au moins 20 cm.

On les rince à l'eau de javel diluée et on les plante en enterrant que très peu le collet.
L'ENTRETIEN:

Après plantation, on peut désherber avec du gramoxone à plus de 120cm de la ligne de plantation.

La meilleure solution est encore le paillis en feuille de bananier.

L'oeilletonnage se pratique dès la floraison:on élimine les rejets parasites pour n'en garder qu'un ou deux.

L'ablation du bourgeon mâle accompagné d'un traitement fongicide à base de cuivre.

L'effeuillage permet au régime de murir.

L'épistillage évite une formation dite "en bout de cigare"

[Le bout du bananier est souvent coupé pour permettre à la feuille suivante de s'ouvrir]

Le tuteurage car le régime peut peser 60 kg.

L' habillage pour préserver le régime des parasites.

[On remarquera l'ablation du bourgeon mâle. Photo prise au musée de la banane de trois rivières en Guadeloupe.]
MALADIES ET PARASITES:

En culture intenssive, on rencontre souvent, les acariens, le botrytis, le verticillium, les chenilles et la maladie de Panama

LA CULTURE DE LA TOMATE

Publié le 27/12/2008 à 12:00 par bensaandi


La tomate doit être cultivée dans un endroit ensoleillé, exposé au sud et à l'abri du vent, ci possible près d'une haie.
Des températures inférieures à 10°C lors de la floraison provoquent la déformation des fruits et le dépérissement des plants.
La tomate préfère les terrains légers, frais et biens drainés. Ce qui compte, c'est la matière organique qui va être incorporée au sol.
La tomate en culture associée :

Certaines plantes protègent la tomate des insectes, stimule sa croissance ou lui donnent de l'ombre.
Les principaux amis de la tomate sont les oeillets d'inde, les capucines, les soucis, le basilic, le persil, la ciboulette.
Par contre, elle tolère difficillement le voisinage des choux, des cornichons, du fenouil et des concombres.
Dans le potager on l'associera avantageusement avec le maïs et les cucurbitacées.
La fertilisation :

La tomate a besoin d'azote pour se développer. L'arroser 2 fois à 15 jours d'intervale avec un purin d'ortie dilué à 1/10 dès que le plant a bien repris.
Attention un excès d'azote provoquera un developpement excessif des feuilles au détriment des fruits et risquera de causer l'apparition d'une maladie.
Le phosphore est indispensable pour la formation des racines. Il stimulera également l'apparition des fleurs et la fructification. Un manque de phosphore causera un verdissement excessif des feuilles. Celles-ci prendront, sur le dessous, une couleur violacée avant de tomber.
Le purin de consoude prendra le relais du purin d'ortie car il est moins riche en azote et favorise la fructification par sa richesse en potassium.
Il existe dans le commerce des engrais spécifiques pour la culture des tomates. Tout le monde ne pouvant faire son purin, vous pourez l'utiliser en veillant toutefois à bien lire le mode d'emploi afin de ne pas dépasser les doses prescrites.
Les apports d'engrais doivent se faire 1 à 2 fois par mois tout au plus, un excès de fertilisation nuirait à la cuture. Si les plants se fanent c'est probablement un excès d'engrais.
L'arrosage :

Les tomates aiment un sol humide mais pas détrempé. Un manque d'eau pertubera l'absortion du calcium et des éléments nutritifs du sol.
En moyenne, les tomates doivent recevoir environ 3 cm d'eau par semaine mais tout dépend du temps, du sol... Dans les sols légers, il faudra arroser plus souvent que dans les sols lourds.
Arroser de préférence le matin, ci possible avec de l'eau non glacée et en évitant de mouiller le feuillage.
Le paillage :

Le paillage maintient l'humidité du sol et améliore l'aération des racines. Il consiste à couvrir le sol autour des plants de 5 à 10 cm de feuilles séchées, de paille, de tourbe...
Les paillis synthétiques conviennent également à condition d'incorporer les engrais auparavant.
La pollinisation :

Ce sont les abeilles et le vent qui assurent la pollinisation des fleurs. Si vous cultivez des tomates en serre ou à l'intérieur, il faudra probablement polliniser manuellement les fleurs à l'aide d'un pinceau fin.
La taille :

La taille est nécéssaire pour améliorer la pénétration de la lumière, régulariser la ramification et favoriser la fructification.
La taille à une tige est idéale pour les variétés précoces car elle avance la récolte d'environ 15 jours. Toutefois elle diminue le rendement des plants.
La taille a deux tiges produit davantage de fruits. Dès que la tige principale atteint 20 cm, pincez-la pour former 2 tiges et supprimer les pousses latérales. Pincez plus tard les 2 tiges au dessus du 4e bouquet floral.
La taille à tiges multiples se pratique sur les plants à grands développement. Pincez la tige principale quand le plant atteint une hauteur de 30 cm. Laisser pousser quatre ou cinq pousses latérales. Pincez plus tard les tiges au dessus du 4e bouquet floral.
La suppression des drageons ou "gourmands" :

Les drageons ou "gourmands" se forment entre la base de la tige de la feuille et le tronc. Ces "gourmands" doivent être enlevés au fur et à mesure qu'ils apparaissent car ils puiseront beaucoup de sève au détriment de la future récolte.
Cette opération s'appelle l'édrageonnage. Elle consiste à "pincer" entre le pouce et l'index d'un mouvement sec les drageons.
L'ététage et l'effeuillage :

L'ététage des plants de tomates consiste à enlever, en le "pinçant", le boutton terminal de la tige principale.
Cette opération se fait quelques semaines avant la fin de la récolte pour favoriser le mûrissement des derniers fruits avant les premières gelées.
L'effeuillage consiste à enlever les feuilles malades, les feuilles qui jaunissent, les feuilles qui touchent la terre...
En fin de saison, certaines feuilles peuvent aussi être enlevées pour faciliter la maturation des fruits qui recevront alors davantage de soleil.
Maladies et parasites :

La rotation des cultures est le meilleur moyen d'éviter les maladies et d'éloigner les insectes. Eviter en premier lieu de cultiver des tomates près d'autres solanacées comme les pommes de terre, les piments, les aubergines.
De mauvaises conditions de culture favorisent les maladies :
Attention aux excès d'engrais, surveillez les arrosages, et veillez à ce que vos tomates ne manquent pas d'éléments nutritifs. Si vous repérez des plants ou des fruits malades, brûlez les !
Le purin d'ortie est efficace pour prévenir et lutter contre le mildiou. Il doit alors être plus concentré (1/8) que celui utilisé en fertilisation (1/10).

la patate

Publié le 27/12/2008 à 12:00 par bensaandi
BUT DE LA CULTURE
La patate douce est cultivée pour ses tubercules qui servent d’alimentation pour l’homme. On peut les préparer de très nombreuses façons : bouillis, frits, cuits sous la cendre. On peut aussi les consommer crus. Certaines variétés sont riches en amidon. Les tiges et les feuilles ont un grand intérêt pour les animaux comme fourrage vert ou comme fourrage sec.
GENERALITES
Cycle de la patate :
- Variétés locales : 5 à 6 mois
- Variétés améliorées : 3 à 4 mois
- Altitude : 0 à 2000m
- Se développe bien sur sols meubles et profonds.
PREPARATION DU SOL
La période la mieux indiquée pour la mise en terre est celle de juillet-août.
Faire des buttes ou des sillons bien épais.
- Matériel de la plantation : bouture de 30 cm de longueur.
PLANTATION
La culture de la patate se fait sur des billons de 75 cm de large d’une hauteur d’au moins 30 cm. Laisser 15 cm de chaque côté du billon lors de la mise en terre des boutures ; ceci évite aux tubercules de pousser en dehors du billon et d’être blessés lors des opérations de sarclage. En outre, ça évite aussi aux tiges d’envahir les sillons et de rendre difficile toute opération champêtre. C’ est le système dit de « planting à plat ». La patate est peu exigeante, l’utilisation du compost ne lui serait que bénéfique. Toutefois, la culture est impossible sur un sol argileux. Il faut un sol léger.
- La mise en place se fait par bouturage de fragments de tige de 30 à 40 cm portant 3 à 4 bourgeons.
- On compte 30.000 boutures par hectare espacées de 30 à 40 cm sur la ligne et 1 à 1,5 cm entre les lignes
- Les boutures doivent être prélevées sur des plants sains (exempts de viroses)
- Les feuilles sont supprimées sur 2 nœuds (partie à enterrer)
- Les boutures seront disposées obliquement. Par emplacement, on peut mettre 1 à 3 boutures. Avec 3 boutures, le sol est couvert plus rapidement et on n’a pas à faire de remplacement
- Enfouir les 2/3 de bouture dans le sol et situer à 10 cm du sol.
ENTRETIEN
L’entretien se limite de 2 à 3 sarclages en début de végétation.
FUMURE
La fumure organique enfouie lors de la préparation du sol donne de bons résultats.
RECOLTE ET CONSERVATION
Récolte : pour une bonne conservation des tubercules, la récolte doit être effectuée avec précaution. Elle doit se faire au moment où les tiges et les feuilles commencent à jaunir. Suivant les variétés, ce stade se produit entre 4 à 7 mois après la mise en place.
- Variétés améliorées : après 4 à 5 mois
- Variétés locales : après 6 à 7 mois
Conservation :
- 2 à 3 mois pour les tubercules sains
- Etaler les tubercules sains sur un endroit sec, ventilé ou sur une étagère.
RENDEMENTS ESCOMPTES
Les rendements en culture traditionnelle sont de l’ordre de 4 à 10 tonnes à l’hectare.
Ils peuvent atteindre 45 à 50 tonnes à l’hectare en respectant les techniques culturales et avec une fumure organique convenable.
CULTURE
Variétés : - variétés locales répandues – variétés améliorées.
Variétés améliorées Longueur du cycle Zones de culture Nombre de récolte/an
TI B1 3-4 mois Toutes les zones de culture basse et haute altitude (Ouest) 2
TIS 2496 3-4 mois Basse altitude sols riches (Sud – Sud-ouest et Littoral seulement 2
1112 3-4 mois Moyenne et haute altitude (Ouest) 2

MALADIES ET ENNEMIS
Causes symptômes Lutte
Charançon (cylos) Galeries dans les tubercules ou les tiges - Rotation culturale
- Destruction des gomes après récolte
- Pulvériser les feuilles avec de l’Aldrine
Nematools Trous sur les tubercules - Récolte des œufs groupés
- Eviter de semer en saison sèche
- Pulvériser les feuilles avec l’Aldrine

TRANSFORMATION DE LA PATATE DOUCE EN FARINE
La transformation de la patate douce en farine pour la fabrication du pain est une technique simple dont le procédé n’est pas coûteux. Le produit obtenu est sucré. Il contient plus de calories que les farines de céréales habituelles.
Pour obtenir de la farine à partir à partir des tubercules de la patate douce, il faut procéder comme suit :
- Laver soigneusement les tubercules et les éplucher
- Les découper en lamelles (tranches) fines appelées chips pour permettre un séchage rapide
- Les sécher ensuite au soleil jusqu’à ce que les chips soient complètement secs
- Les concasser pou en réduire la grosseur
- Les faire moudre (écraser) dans un moulin à marteau pour obtenir la farine blanche. Le taux de transformation est de 20%, c’est-à-dire pour avoir 1kg de farine, il faut prévoir environ 4 à 5 kg de patate douce fraîche.
Certains produits appelés « agents anti-brunissants »peuvent être utilisés, comme le Bisulfite de Sodium, pour conserver la couleur blanchâtre de la farine. En Indonésie, les racines fraîches sont parfois plongées dans une solution salée à 8-10% pendant une heure, avant d’être découpées en chips pour être séchées au soleil. Ce qui a pour rôle d’arrêter le développement microbien pendant le séchage et améliorer par là la qualité de la farine obtenue. Lorsqu’on mélange la farine de patate douce à la farine de blé, on améliore considérablement la valeur nutritive totale du produit boulanger. Mais il faut le faire dans des proportions d’environ une part pour cinq parts de blé. Elle permet aussi de réduire le coût du pain, et de valoriser davantage le travail du paysan.

culture de la patate

Publié le 27/12/2008 à 12:00 par bensaandi
La culture de la pomme de terre dans les Andes Saut au début de cette page
Les Incas cultivaient la pomme de terre en tête de rotation, après la jachère. C'est encore le cas aujourd'hui. Mais les cultures sans labour ont été abandonnées au profit d'un pré-labour.
La pomme de terre est cultivée en altitude pour remédier au phénomène récurrent de la dégénérescence des tubercules.
- Au dessus de 2000 m, on plante à la Saint-Jean la papa imilla et la papa runa en petits sillons groupés en épis pour retenir l'eau d'irrigation.
- Au dessus de 2500 m, on butte fin juillet et on sème immédiatement le maïs associé avec des haricots à rames et des calebasses comestibles.
- Entre 2500 et 3500 m, dans les terrains sans irrigation, on plante en février la papa pureja que l'on récolte en mai.
- Les 300 variétés de pommes de terre cultivées originaires de la région du lac Titicaca se cultivent et se multiplient entre 3000 et 4800 m d'altitude.
On coupe les beaux tubercules en quartiers de un à trois yeux et on les plante en lune descen- dante en haute altitude, car en dessous de 3000 m, elles se reproduisent mal et dégénèrent.
Elles se conservent à l'étage des maisons en tas coniques, sur des claies en bambou. On dispose sous le tas, du feuillage de muña (plante insecticide à l'odeur de menthe). On place également quelques rondelles d'isaño (un tubercule à la saveur âcre) ou des petites pommes acides pour éloigner les vers.
- Chuño, tunta et papa seca :
Au dessus de 4000 m et jusqu'à 4800 m, on cultive la pomme de terre amère, très résistante aux gelées. Elle est consommée lorsque son amertume a été enlevée par sa transformation en chuño. Les tubercules sont exposés successivement aux actions répétées du gel et du soleil puis sont séchés et conservés pendant des mois, voire des années. Cette technique préfigure la liophylisation.
Pour préparer la tunta, il faut choisir des pommes de terre moyennes que l'on expose 2 ou 3 nuits aux gelées. Ensuite les tubercules sont mis dans des sacs de jute et plongés dans un puits pendant 15 à 20 jours. En les faisant sécher, les tubercules prendront une couleur blanche.
La papa seca est une pomme de terre cuite, pelée et exposée à la gelée quelques jours.
Une recette coutumière des Andes :
- Tremper dans l'eau la tunta environ une heure et le chuño une nuit.
- Quand les pommes de terre sont molles, les déchiqueter en 4 ou 6 morceaux avec les doigts.
- Cuire à l'eau.
- Mélanger les pommes de terre avec du fromage frais, réduit en grumeaux.
On peut cuire aussi le chuño avec d'autres légumes et le mélanger avec des herbes aromatiques pour confectionner des galettes.

La culture de la pomme de terre en France Saut au début de cette page
La pomme de terre se multiplie par la plantation de tubercules entiers ou fragmentés, par bouturage ou par semis.
Des producteurs de plants certifiés vous garantiront des plants indemmes de maladies.
La reproduction clonale indéfinie de tubercules provoque un vieillissement physiologique : la dégénérescence des pommes de terre , voire leur disparition, mais de vieilles variétés sont maintenant régénérées par micro-bouturage in-vitro en France par l'I.N.R.A.
Les meilleurs récoltes sont obtenues dans des sols humifères, profonds et légers, en tête de rotation après un engrais vert.
La pomme de terre est gourmande en potasse mais déteste les excès de fumure et d'azote. Apporter du compost "maison" enrichi de cendres de bois.
Eviter de planter des pommes de terre deux fois de suite au même endroit, éviter également une association avec d'autres solanacées comme l'aubergine ou la tomate.
L'idéal est de planter des pommes de terre germées. Les plants auront été placés sur des clayettes, à la lumière et au frais mais à l'abri du gel.
La plantation s'effectue avec une houe ou une bêche dans des trous de 10 à 15 cm de profondeur, en quinconce, espacés de 40 à 50 cm sur le rang, les lignes étant distantes de 60 à 70 cm.
Les pommes de terre se développant au dessus de la semence, le buttage est indispensable au fur et à mesure de la levée des tiges.
Biner de temps en temps entre les pieds pour aérer la terre et éliminer les adventices.

La récolte et la conservation des pommes de terre Saut au début de cette page
La récolte des pommes de terre s'effectue une fois la végétation complètement fanée.
Les laisser quelques jours "ressuyer" sur le sol puis les rentrer pendant 2 semaines dans un endroit tempéré à l'abri de la lumière pour éviter le verdissement. Les rentrer ensuite en cave. En perdant ainsi une partie de leur eau, elles se conserveront beaucoup mieux.
Pour conserver des pommes de terre longtemps, il faut déjà choisir des variétés tardives ou semi-tardives et les entreposer dans des endroits frais à l'abri de la lumière, des gelées ,de l'humidité et ...des rongeurs.
Pulvériser du charbon de bois pilé sur les tubercules pour retarder la germination. On peut les enfouir également dans du sable sec. Pour des quantités plus importantes, on fabriquera un silo.

Maladies et parasites de la pomme de terre Saut au début de cette page
Le mildiou est provoqué par un champignon microscopique. Ce sont les effets combinés de la chaleur et l'humidité qui provoquent son apparition. Des taches jaunes, puis brunâtres, apparaissent d'abord sur les feuilles. Ensuite, elles semblent grillées. Enfin les tubercules sont touchés à leur tour.
La lutte préventive contre le mildiou consiste à pulvériser de la bouillie bordelaise à partir de la mi-juin. La proximité du raifort crée une association de culture favorable.



Le doryphore est un coléoptère jaune et roux qui possède la particularité de procréer trois fois par an. La ponte se fait sous les feuilles, les oeufs sont de couleur jaune et les larves deviennent rouges.

Il faut alors traiter très rapidement car , en quelques jours, tout le feuillage peut être mangé et le pied perdu. Pulvériser alors un mélange de bouillie bordelaise et de roténone.
La dégénerescence des tubercules est liée directement à une perte de rendement. Après quelques années concécutives de culture, la plantation d'anciennes variétés devient impossible. C'est ainsi que nous perdons tous les ans de nombreuses variétés anciennes de pommes.
Il est toutefois possible de régénérer certaines variétés par une méthode hollandaise de sélection en masse ou par une culture midchourinienne.
- La méthode hollandaise consiste à repérer les plus belles touffes foliacées à l'aide d'un bâton. Arracher avant la maturation complète. Celles qui auront un rendement élevé à la récolte et des tubercules bien formés seront exposées aux intempéries 30 à 40 jours à même le sol. Les tubercules verdiront (noiciront presque) et pourront alors transmettre à leur descendance, leurs bonnes qualités.
- La culture midchourinienne consiste à permettre aux tubercules de retrouver les conditions atmosphériques de leur pays d'origine et d'entrer en végétation lorsque les doryphores ont atteint la fin de leur cycle de reproduction. Ce système présente une difficulté la première année pour conserver le plant jusqu'en juillet, époque de la plantation. Ne pas pourchasser les doryphores dont le pouvoir reproductif est amoindri pour que les plants s'adaptent à la défense pour devenir réfractaires aux insectes. Ainsi, dans le Puy de Dôme à Saint-Anthème à 1300 m d'altitude, on produit Vittelotte noire, Bleue d'Auvergne, Ratte (ou Corne de Mouton), Cornichon hâtif, Misterlé, Quenelle de lyon, Ranée...etc.

pomme de terre

Publié le 27/12/2008 à 12:00 par bensaandi
La culture de la pomme de terre est très facile et ne demande aucune connaissance technique particulière. Il vous suffit de respecter quelques règles simples pour récolter des pommes de terre au bon goût de votre terroir.



Ameublissez bien le sol

La pomme de terre apprécie les sols légers, assez profonds et bien pourvus en éléments nutritifs. Pour cela, il est nécessaire de compléter, avant la plantation, la fumure de fond que vous avez apportée durant l'hiver avec un engrais riche en potassium. La culture saura bien valoriser ces éléments fertilisants à condition de ne pas en mettre en excès. Ensuite, le sol devra être bien ameubli en profondeur, sans laisser de grosses mottes. Enfin, affinez la terre en surface avec un râteau.





Ne vous précipitez pas pour planter

La réussite de la plantation réside dans la patience. En effet, il faut un sol bien ressuyé et suffisamment réchauffé en profondeur (au moins 10°C). Ne vous précipitez pas : les premiers rayons de soleil ne suffisent pas.

Dès que les conditions sont favorables et lorsque les risques de fortes gelées ne sont plus à craindre, vous pouvez commencer la plantation : pas avant le 15 mars pour les régions précoces à climat doux ; à la floraison du lilas pour les autres régions.

Déposez les plants soigneusement, germes vers le haut, au fond d'un sillon de 8 à 10 cm de profondeur. Vous espacerez les plants de 30 à 40 cm sur des sillons distants de 55 à 60 cm. Recouvrez-les ensuite avec de la terre fine. Il faut procéder délicatement pour ne pas endommager les germes.










Si vous ne pouvez pas planter immédiatement vos plants germés,
retirez le couvercle des clayettes et placez-les dans un local frais
à moins de 10°C, à l'abri du gel et bien éclairé, sans soleil direct.




Buttez pour une production abondante et de qualité

Dès que les feuilles ont 15 à 20 cm de haut, remontez la terre autour des pieds. Ce buttage favorise la formation des tubercules et évite leur éventuel verdissement. De plus, cette butte de terre favorise l'écoulement de l'eau de pluies et d'arrosage. Renouvelez ultérieurement l'opération pour augmenter la production.

Côté soin, quelques binages seront nécessaires pour éliminer les mauvaises herbes qui se développent entre les sillons. En cas de périodes favorables au développement des maladies, il sera parfois souhaitable de traiter la culture. Si vous apercevez un pied atteint par le mildiou, arrachez-le immédiatement pour limiter la progression de cette maladie.




Pour éviter le développement des maladies, il convient de ne pas cultiver des pommes de terre 2 années de suite au même endroit, ni après des tomates ou des aubergines. Evitez également de mouiller le feuillage si vous arrosez.




Récoltez au bon moment

La récolte pourra commencer dès le mois de juin pour les variétés précoces plantées en mars et se prolonger jusqu'en octobre avec les variétés tardives.

Par temps sec, soulevez chaque pied à l'aide d'une fourche bêche en prenant soin de ne pas blesser les tubercules. Laissez-les sécher un moment au soleil avant de les rentrer.





Les pommes de terre "primeurs" seront cueillies avant leur maturité. Elles sont délicieuses en robe des champs, rôties ou sautées, mais attention, elles ne se conservent pas.

Pour récolter en vue de la conservation, il faut attendre que les feuilles soient complètement fanées. Après avoir éliminé les tubercules blessés, la récolte sera ensuite conservée dans un local aéré, sec et à l'abri de la lumière.

Suivant les dates de plantation et les variétés, vous pourrez savourer des pommes de terre de juin jusqu'à l'hiver.


culture de pomme de terre

Publié le 27/12/2008 à 12:00 par bensaandi
La pomme de terre est cultivée dans plus d'une centaine de pays au climat tempéré, subtropical ou tropical. Elle pousse surtout dans les régions au climat tempéré frais, la température étant le principal facteur limitant de la production: le développement du tubercule est fortement inhibé quand les températures sont inférieures à 10 °C et supérieures à 30 °C, et l'on obtient un rendement optimal quand les températures diurnes moyennes sont comprises entre 18 °C et 20 °C.

C'est pourquoi on plante la pomme de terre au début du printemps dans les zones tempérées et à la fin de l'hiver dans les régions plus chaudes et on la cultive durant les mois où il fait le plus frais dans les régions tropicales au climat chaud. Sur certaines hautes terres subtropicales où les températures sont douces et le rayonnement solaire est fort, les agriculteurs la cultivent toute l'année et la récoltent 90 jours après la plantation. Dans les régions plus froides, comme l'Europe du Nord, il faut attendre jusqu'à 150 jours.

Si la pomme de terre est une plante très accommodante et adaptable – elle produit bien même si le sol et les conditions de croissance ne sont pas optimales –, elle est menacée par des ravageurs et des maladies. Pour éviter la formation d'agents pathogènes dans le sol, les agriculteurs pratiquent la rotation des cultures et alternent tous les trois ans ou plus la pomme de terre avec d'autres cultures, comme le maïs, les haricots et la luzerne. On évite les cultures susceptibles de développer les mêmes pathogènes que la pomme de terre, la tomate par exemple, afin de rompre le cycle de développement des ravageurs de la plante.

Dans les régions tempérées de l'Europe du Nord et de l'Amérique du Nord, de bonnes pratiques agricoles, entre autres l'irrigation, si nécessaire, permettent de produire plus de 40 tonnes de tubercules frais sur 1 hectare, quatre mois après la plantation. Mais les rendements moyens sont toutefois bien inférieurs dans la plupart des pays en développement, entre cinq et 25 tonnes, à cause du manque de semences de qualité et de cultivars améliorés, du faible recours aux engrais et à l'irrigation, et aux pertes dues aux ravageurs et aux maladies.
Le sol et la préparation du terrain

La pomme de terre s'accommode de tous les types de sols, exception faite des sols salés et alcalins. Il convient de choisir de préférence des sols naturellement meubles, car ils permettent aux tubercules de s'épanouir, et des sables limoneux riches en matière organique, bien drainés et aérés. L'idéal c'est un sol dont le pH est compris entre 5,2 et 6,4.

Une bonne préparation du terrain est indispensable. On le herse d'abord pour enlever toutes les racines des adventices. En général, il faut compter trois labours en plus de hersages et de passages fréquents d'un rouleau brise-mottes pour obtenir un sol souple, bien drainé et bien aéré.
Plantation

En général la pomme de terre est issue non pas d'une semence mais d'un plant, à savoir un petit tubercule ou un morceau de tubercule planté à une profondeur de 5 à 10 cm. La pureté des cultivars et l'utilisation de semences saines sont indispensables pour obtenir une bonne récolte. Les semences doivent être exemptes de pathogènes, bien pourvues en bourgeons et peser 30 à 40 g chacune. En utilisant des semences commerciales de bonne qualité et non pas leurs propres semences, les agriculteurs peuvent accroître leurs rendements de 30 à 50 pour cent, mais il faut que le renchérissent du coût soit compensé par les profits.

La densité d'une rangée de pommes de terre dépend de la taille des tubercules; les rangées doivent être suffisamment espacées pour permettre le buttage (voir plus loin). Il faut en général 2 tonnes de plants par hectare. Si on pratique la culture non irriguée de la pomme de terre dans une région sèche, pour optimiser les rendements on plante les plants sur un sol plat, lequel assure une meilleure conservation des sols et des eaux, tandis que si la culture est irriguée, la plantation est faite en général sur des billons.
Étapes du développement de la culture

1. Plantation de la semence
2. Croissance végétative
3. Formation du tubercule
4. Croissance du tubercule
1
2
3
4
Soins de la culture

Lors du développement des feuilles de la plante, qui dure quatre semaines environ, il faut éliminer les adventices pour accroître les chances d'obtenir une bonne récolte. Si elles sont grosses, il faut les enlever avant de procéder au buttage, qui consiste à remonter la terre des sillons autour des pieds de la plante. Le buttage permet à la plante pousser droit, assouplit le sol, empêche les insectes ravageurs, notamment la teigne, d'atteindre le tubercule et les mauvaises herbes de se développer.

Après le buttage, on enlève les adventices qui poussent entre les plantes de pomme de terre et le billon soit mécaniquement, soit à l'aide d'herbicides. Il faut pratiquer deux ou trois buttages à 15 ou 20 jours d'intervalle. On effectue le premier quand les plantes atteignent 15 à 25 cm de haut et le second en général pour couvrir les tubercules qui se développent.
Fertilisation

L'utilisation des engrais chimiques dépend de la richesse du sol en éléments nutritifs – les sols volcaniques, par exemple, sont souvent déficients en phosphore – et la culture commerciale irriguée en requiert des quantités relativement élevées. La pomme de terre peut cependant tirer profit d'une application de fumure organique au début de la nouvelle rotation, qui lui apportera les éléments nutritifs dont elle a besoin et maintiendra la structure du sol. Il convient d'évaluer correctement les besoins en fertilisants en fonction du rendement escompté, du potentiel de la variété et de l'utilisation des tubercules récoltés.
L'eau et l'irrigation

Il est important de maintenir un niveau d'humidité du sol relativement élevé. Pour assurer un rendement optimal, un cycle végétatif de 120 à 120 jours nécessite 500 à 700 mm d'eau. En général, si le déficit en eau survient entre le milieu et la fin de la période de croissance, les pertes de rendement sont plus importantes que lorsqu'il se produit au début. Lorsque l'approvisionnement est limité, il vaut mieux utiliser l'eau de façon à optimiser le rendement à l'hectare plutôt que d'irriguer une grande superficie.

Le système racinaire de la pomme de terre étant peu profond, les rendements réagissent bien à une irrigation fréquente et on obtient de meilleurs rendements avec un canon arroseur automatique qui reconstitue les pertes par évapotranspiration chaque jour ou tous les deux jours. Dans les régions tempérées ou subtropicales, une culture irriguée de 120 jours peut produire 25 à 35 tonnes/ha, rendement qui tombe de 15 à 25 tonnes/ha dans les régions tropicales.
Ravageurs et maladies

Quelques précautions élémentaires – rotation des cultures, utilisation de variétés résistantes, exemptes de virus, et de semences certifiées – peuvent contribuer à éviter les grosses pertes provoquées par les maladies. Il n'y a pas de lutte chimique contre les bactéries et les virus mais on peut les contrôler au moyen d'un suivi régulier (si nécessaire par pulvérisation) des pucerons qui les transmettent. La gravité des maladies fongiques comme le mildiou dépend surtout, après la première infection, du temps : si les conditions propices persistent et que l'on ne pulvérise pas de produit chimique, la maladie peut se propager rapidement.

Les insectes peuvent ravager en peu de temps une parcelle de pommes de terre. C'est pourquoi il faut effectuer un suivi régulier et protéger la plante contre ses ennemis naturels. On peut même lutter contre le doryphore de la pomme de terre, un ravageur coriace, en détruisant les insectes, les œufs et les larves qui apparaissent au début de la saison. En outre, l'assainissement, la rotation des cultures et l'utilisation de variétés résistantes permettent de prévenir la prolifération des nématodes.
Récolte

Lorsque les fanes jaunissent et que les tubercules se séparent facilement du rhizome, la plante est arrivée à maturité. Si les tubercules sont destinés à être stockés et non pas à être consommés immédiatement, on les laisse sur le sol pour que leur peau devienne plus épaisse, on évite ainsi d'éventuelles maladies liées au stockage et une réduction de volume consécutive à la perte d'humidité. Mais si on les laisse trop longtemps, on risque de les exposer à une maladie fongique appelée rhizoctone noir.

Pour faciliter la récolte, il faut enlever les fanes deux semaines avant d'arracher les tubercules. Selon le volume de production, on récolte les pommes de terre avec une fourche à bêcher, une charrue ou des engins mécaniques qui arrachent le tubercule et le secouent pour enlever la terre. Au cours de la récolte, il faut veiller à ne pas abîmer les tubercules car toute meurtrissure favorise les maladies liées au stockage.
Stockage

Comme les tubercules fraîchement récoltés sont des tissus vivants, et par conséquent périssables, les conditions de stockage sont déterminantes: elles doivent permettre d'éviter les pertes après récolte des pommes de terre, qu'elles soient destinées à être consommées fraîches ou à être transformées, et assurer des semences pour la prochaine saison de culture.

Que les tubercules soient consommés frais ou transformés, ils doivent être stockés à l'abri de la lumière, sinon ils produisent de la chlorophylle (ils deviennent verts) et un alcaloïde toxique, la solanine. Les tubercules doivent être stockés à une température comprise entre 6 et 8 °C, dans un endroit obscur, bien aéré dont le taux d'humidité est relativement élevé, entre 85 et 90 pour cent. Les semences, en revanche, doivent être stockées à la lumière diffuse afin de pouvoir germer et former des bourgeons vigoureux. Dans le nord de l'Europe, par exemple, où il n'y a qu'une campagne agricole et où il est difficile de garder les semences d'une saison à l'autre si l'on n'est pas équipé de systèmes de réfrigération onéreux, la plantation hors saison peut être une solution.